L'ambassade de Cuba aux États-Unis accueille Nancy Morejón (+Photos)

Eldonita de Reynaldo Henquen
2024-05-03 16:27:37

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Washington, 3 mai (RHC) L'écrivaine Nancy Morejon, l'une des voix les plus pertinentes de la poésie cubaine et latino-américaine, a reçu aujourd'hui le respect et l'admiration de l'ambassade de Cuba à Washington.

Prix national de littérature 2001, l'essayiste, traductrice et journaliste effectue une tournée aux États-Unis qui l'a conduite à la conférence internationale Afro-Cuban Legacies à l'université du Missouri, ainsi qu'à d'autres réunions à San Francisco (Californie) et, dans les prochains jours, à New York.

C'est un immense honneur pour nous de l'accueillir ici", a déclaré Lianys Torres, chef de la mission cubaine aux États-Unis, en souhaitant la bienvenue à cette intellectuelle de renom "dont nous, les Cubains, sommes très fiers".

Pour sa part, Mme Morejón s'est dite ravie de l'accueil qui lui a été réservé. "Je ne m'y attendais pas", a-t-elle commenté avec simplicité, réaffirmant que "vous pouvez toujours compter sur moi".

Adepte et admiratrice du poète national Nicolás Guillén, Morejón a enrichi la poésie dite noire, bien que son œuvre aille au-delà.

En témoignent ses vers dans lesquels elle scrute la vie quotidienne de sa Havane natale (7 août 1944) et le processus révolutionnaire à Cuba, sans oublier dans son œuvre littéraire la fusion de la poésie avec d'autres arts.

"Mon travail, ce sont les mots. Il faut traiter les mots comme s'ils étaient du velours", a avoué le poète lors d'un dialogue ultérieur avec Prensa Latina.

Au cours de la longue conversation avec ce journaliste, elle a dépoussiéré des souvenirs, parlé des liens culturels entre Cuba et les États-Unis, réfléchi sur le bonheur et même donné les premiers aperçus de son livre de mémoires.

"Résister, continuer à écrire et être dans la lutte pour créer un monde meilleur contre la guerre, et plus encore contre les guerres de pillage", c'est ce que Morejón entend faire, tout en rappelant que "le génocide d'Israël contre les Palestiniens est une honte".

Amoureuse du bleu, à cause de la mer qui l'entoure, et de "Cuba, si belle, celui qui la défend l'aime encore plus", a-t-elle souligné.

L'œuvre de Nancy Morejón a été traduite en anglais, en français, en allemand, en portugais, en italien, en russe, en polonais et en néerlandais. Elle est particulièrement connue aux États-Unis, où son œuvre littéraire est très appréciée. (Source Prensa Latina)

 

 

 



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