Avec un modèle propre, les Cubains terminent l'élection des autorités municipales

Editado por Reynaldo Henquen
2017-12-04 13:55:42

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Avec une participation consciente, les électeurs cubains ont voté au second tour des élections municipales, journée qui a marqué la fin d'un processus satisfaisant bien qu'en Occident l'on ait essayé de lui trouver des ombres.

Le second tour des élections a eu lieu dans les circonscriptions où il y a eu ballotage.

Au premier tour des élections, le 26 novembre, plus de 7 600 000 électeurs se sont rendus aux urnes ce qui a représenté 89,02% et un franc appui au système politique et à notre démocratie participative, différents des modèles d'Occident.

C'est cette différence qui se trouve à l'origine de beaucoup de remarques faites au système électoral cubain.

Avec superficialité et avec perfidie les grandes transnationales de l'information ont passé sous silence l'exercice de démocratie qui a eu lieu à Cuba lorsque, au cours d'assemblées ouvertes, les habitants des circonscriptions ont proposé leurs candidats à délégués.

Sans le guide du Parti Communiste, le Pouvoir Populaire organise les réunions d'habitants de quartiers et les élections ultérieures comme celles convoquées les deux dernières fin de semaines.

Des représentants de gouvernements autoproclamés des paladins d'un modèle démocratique unique -celui d'Occident- s'érigent en juges universels pour essayer d'enlever de la légitimité à des expériences différentes, propres de l'histoire et de l'idiosyncrasie des peuples.

Dans le cas de Cuba la majorité des citoyens appuient un système différent du tant vanté multipartisme.

Dans le modèle occidental prévalent l'argent , des campagnes de prosélytisme onéreuses des candidats, oubliées ultérieurement, avec des idées usées jusqu'à la corde et il est marqué par un taux élevé d'abstention.

La porte-parole du Département d'état des États-Unis, Heather Nauert, s'est exprimée avec mordacité au sujet des élections à Cuba.

Outre le fait qu'elle a passé sous silence les vides de l'expérience en matière de démocratie dans son pays, la porte-parole a ignoré le fait que la base électorale de l'actuel président, Donald Trump, est essentiellement d'électeurs blancs et qu'elle exprime les intérêts de certains groupes puissants.

Elle a oublié de mentionner que Donald Trump a accédé à la présidence sans l'appui populaire majoritaire.

Les peuples ne sont pas obligés de suivre les modèles marqué par le consumérisme, par le capitalisme sauvage et par les inégalités, déguisés en démocratie représentative.


 


 

Les Cubains ont élu majoritairement un autre mode qui, comme l'a signalé le leader historique de la Révolution Cubaine, Fidel Castro « c'est l'application d'un concept très révolutionnaire en matière de démocratie, le concept qui veut que c'est le peuple qui propose les candidats et qui les élit »...


 

Depuis Miami, Madrid ou Bruxelles l'on ne peut pas tracer les normes démocratiques au reste de la planète.


 


 


 


 


 

 


 



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