Guerre de trônes aux États-Unis

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2020-04-16 12:10:31

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Par: Guillermo Alvarado

La Chef de la Maison-Blanche, Donald Trump et le gouverneur de l’État de New York Andrew Cuomo, sont entrés en collision au sujet de l’éventuelle ouverture de l’économie au moment où la pandémie de coronavirus est en train de causer des dégâts aux États-Unis.

Selon le président, les gens doivent reprendre le travail le plus rapidement possible et il a mis comme date limite les premiers jours de mai pour lever le confinement de millions de personnes dans tout le pays.

La mesure semble précipitée car bien qu’il y ait une modeste réduction du nombre de malades et de décès, personne ne peut assurer avec certitude si l’on a déjà dépassé le pic de la pandémie ou s’il ne s’agit que d’une accalmie.

En tout cas, le gouverneur Cuomo a tracé sa propre ligne rouge et il a assuré qu’il n’obéira pas aux ordres de Trump s’il vient à l’esprit de ce dernier de décréter le déconfinement de l’état avant un temps prudentiel.

New York est le plus touché par la pandémie aux États avec plus de 10 mille morts et 190 mille cas. Il y a, dans tout le pays près de 600 mille malades et le Covid-19 a tué presque 24 mille personnes.

À la crise sanitaire se joint une autre à caractère politique. Récemment Trump a assuré que la décision de rouvrir le pays lui revient à lui et non aux gouverneurs, mais il avait dit avant que la responsabilité principale retombait sur les autorités des États de l’Union.

Cuomo lui a répondu en disant que ce sont les colonies qui ont créé le Gouvernement Fédéral et pas à l’envers. Nous avons un président et pas un roi, a assuré le gouverneur de New York.

Sans changer d’attitude, le magnat président a riposté que Cuomo semble vouloir l’indépendance et avec son égo accoutumé il a assuré que quand un individu est président des États-Unis, le pouvoir est total.

En qualité d’otage de cette lutte de trônes se trouve la population, surtout les plus nécessiteux pour lesquels le fait d’avoir un travail est vital et ils peuvent être obligés à sortir dans les rues risquer leurs vies pour le gagne-pain quotidien de leurs familles.

Au fond ce qui arrive c’est que Trump qui, soit dit en passant a coupé les fonds de son pays à l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, sujet sur lequel je reviendrai dans un autre commentaire, pense, semble-t-il que la pandémie pourrait changer de cours et après s’en être moqué et l’avoir minimisée, maintenant il ne veut aucune ombre à côté de lui, afin de se déclarer l’artisan d’une présumée victoire encore improbable et de toute évidence lointaine.

Pense-t-il, peut-être que personne ne se souvient de ses graves hésitations du début, de son manque de prévision et de sens commun ? On aura tout vu !


 

 

 



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