Chiffres record de déplacés

Editado por Reynaldo Henquen
2020-05-01 09:43:12

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Por: Guillermo Alvarado

Encore un triste record. Selon le rapport annuel de l'Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC), plus de 50 millions de personnes vivent en exil dans leur propre pays après avoir fui la guerre ou les catastrophes. Pas moins de 33,4 millions de personnes ont dû abandonner leur foyer en 2019 tout en restant dans leur pays, portant le nombre total de déplacés internes à 50,8 millions, un record, selon le rapport annuel de l'IDMC et du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC).

Ce chiffre est très supérieur aux 26 millions de réfugiés hors des frontières de leurs pays. Les déplacés «sont souvent des personnes très vulnérables vivant dans des camps surpeuplés, des abris d'urgence et des campements informels avec peu ou pas d'accès aux soins médicaux», a relevé la directrice de l'IDMC, Alexandra Bilak, dans un communiqué.

«La pandémie mondiale de coronavirus les rend encore plus vulnérables» en ce qu'elle «fragilise leurs conditions de vie déjà précaires en limitant davantage leur accès aux services essentiels et à l'aide humanitaire», a-t-elle ajouté. Sur les 33,4 millions de nouveaux déplacés, 24,9 millions ont été contraints de fuir à cause de catastrophes naturelles. Enfin, 8,5 millions ont été déplacées l'an dernier à l'intérieur de leur pays à cause de conflits armés dans 61 pays, parmi lesquels la Syrie, la République démocratique du Congo, l'Ethiopie et le Soudan du Sud, portant le total à 45,7 millions, dont 6,5 millions en Syrie, pays ravagé par neuf ans de guerre.

L’IDMC a mis un accent particulier sur les dangers qui menacent ces personnes qui, en général, reçoivent une très maigre aide internationale et qui vivent dans des endroits insalubres, entassés et manquant d’aliments.

Il arrive que les déplacés internes ne sont pas protégés par le Statut de Réfugiés de 1951 car ils n’ont pas traversé la frontière de leurs pays et ils ne sont donc sous la protection d’aucun organisme.

Cela bien qu’ils soient presque le doublé des quelque 25,9 millions de réfugiés reconnus par les organismes de l’ONU.

Supposément leurs gouvernements respectifs sont dans l’obligation  de satisfaire leurs besoins, mais il n’arrive presque jamais ainsi que ce soit pour des motifs politiques, par irresponsabilité ou parce qu’il s’agit de pays très pauvres sans conditions pour se charger de cette tâche.

La rapport présenté par l’ IDCM précise que les déplacés se trouvent dans presque tous les continents et qu’en 2019 le chiffre a atteint son pic à cause de phénomènes naturels.

Des ouragans, des orages, des inondations et des tremblements de terre ont obligé l’année dernière presque 25 millions de personnes à se déplacer de leurs lieus d’origine dans des pays comme les Bahamas, l’Inde, les Philippines, de Bangladesh et l’Afrique Australe.

Ce sont des problèmes que notre espèce a accumulés durant des années sans leur accorder l’attention qu’ils méritent et qui pourraient déboucher maintenant sur une tragédie qui couve hors de la portée de la lumière de la grande presse mondiale, c’est un problème que nous sommes en mesure de résoudre, si jamais nous avons l’occasion de le faire.



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