La terre peut produire davantage avec le soutien des scientifiques

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2020-07-01 09:52:07

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Par Roberto Morejón

Cuba cherche de nouvelles modalités de production d’aliments. Il s’agit d’une stratégie de survie mais elle vise également à garantir le développement durable, dans des circonstances défavorables.

Vue la contribution efficace de la science au contrôle de la pandémie de Covid-19, le talent et le génie des scientifiques cubains sont appelés aujourd’hui à apporter de nouvelles idées, utiles à l’économie notamment à la production alimentaire.

En effet, le président Miguel Díaz-Canel s’est prononcé pour la recherche dans les sciences des réponses aux difficultés les plus notoires.

Le Chef de l’État avait encouragé la participation aux plans de la nation pour endiguer la pandémie, des hommes et des femmes voués à la recherche.

L’initiative a été couronnée de succès. Cuba contrôle la maladie. L’apparition des cas tend à la diminution et le niveau de survie des patients qui évoluent favorablement après être en état grave ou critique est élevé.  

Mais parallèlement, il faut se centrer sur l’économie, lésée en même temps par les effets nocifs du blocus étasunien, par l’arrêt de l’activité commerciale et par l’augmentation des prix des produits et des matières premières.

Dans ce contexte, la recherche scientifique au service de l’agriculture et de l’élevage devient ainsi une ligne d’action incontournable.

Il faut faire produire la terre au lieu de frapper à la porte des marchés internationaux.

Cuba est contrainte d’augmenter la production agroalimentaire sur la base des potentialités locales et pour ce faire, elle a recours aux innovateurs et aux techniciens.

Le président cubain l’a nettement défini : «C’est un problème de souveraineté nationale».

Aujourd’hui, des fonctionnaires, des experts et des connaisseurs dans les diverses matières étudient les manières de développer l’agriculture et l’élevage afin de garantir une autosuffisance alimentaire.

La production d’aliments, les plantations, la distribution et la commercialisation et même le régime alimentaire font l’objet d’investigations scientifiques.

C’est sur ce chemin que quelques-uns ont jugé vital l’échange de vues avec les paysans.

La sagesse qu’accorde le travail dans les champs même avec peu de fournitures et des procédures rudimentaires doit s’harmoniser avec les connaissances des chercheurs.

Il y a encore beaucoup à dire sur les graines appropriées, sur l’usage des sols, sur les effets du changement climatique, sur l’efficacité des modalités de la production agricole.

Les Cubains sont appelés à connaître davantage sur ces sujets dans le but de mettre plus d’aliments sur la table.

 

 



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