Le cri étrange de Mike Pence

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2020-10-13 09:18:44

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Par Pedro Martínez Pírez/RHC

Une mouche sur la tête de Mike Pence a accaparé l'attention lors du débat avec Kamala Harris. Photo: La Vanguardia

Le vice-président des États-Unis, Mike Pence, suit carrément l’exemple de son patron Donald Trump. Il va lui aussi de ridicule en ridicule.

Mike Pence est devenu célèbre non pas pour son travail en tant que vice-président de la grande puissance du Nord, les États-Unis, mais pour la mouche qui s'est posée sur sa tête aux cheveux gris pendant deux minutes au cours du récent débat avec la candidate démocrate Kamala Harris. Un débat d’ailleurs d’où il est sorti perdant tout comme le président Trump face à Joe Biden.

Or, dans la recherche désespérée de votes dans l'État de Floride, où il a parlé dans la ville d'Orlando des horreurs du Venezuela et de la Chine, Mike Pence a eu l'idée de crier «Viva Cuba Libre!» sans savoir, peut-être, que ce cri était souvent lancé par les patriotes qui ont lutté pour la première indépendance de Cuba de la domination coloniale espagnole.

Un jeune étasunien, Henry Reeve, a fait sien ce cri au XIX siècle. A 19 ans, Henry Reeve a quitté Brooklyn pour rejoindre la cause de l'émancipation de Cuba où il est devenu général de brigade dans l'Armée de libération de Cuba.

Ils n'ont rien en commun, si ce n'est d'être nés aux États-Unis Mike Pence et Henry Reeve, un jeune homme courageux qui a participé à 400 combats et qui est mort à l'âge de 26 ans dans la ville de Yaguaramas, Cienfuegos, le 4 août 1876, au cri de ¡Viva Cuba Libre!

Mike Pence, dont on dit qu'il est encore plus réactionnaire que son patron Donald Trump, a terriblement tort quand il répète un slogan sacré qui a été hissé par Carlos Manuel de Céspedes, Antonio Maceo et José Martí, ainsi que par les jeunes de la Génération du Centenaire dirigée par Fidel Castro.

Quand nous disons maintenant «Viva Cuba Libre!», nous ne faisons pas référence à la domination espagnole, qui a été abolie il y a longtemps, malgré les ingérences opportunistes des Yankees, mais à la tentative du gouvernement des États-Unis d'imposer la doctrine Monroe à Cuba et à toute Notre Amérique.

Pence et Trump sont désespérés de gagner les 29 voix électorales de l'État de Floride pour tenter d'être réélus pour un second mandat le 3 novembre prochain, mais les Latinos, les femmes et les noirs peuvent passer le compte à ce que beaucoup considèrent comme le pire gouvernement de l'histoire des États-Unis.

 



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