Changements d’occupants des fauteuils présidentiels

Editado por Reynaldo Henquen
2022-01-16 19:23:12

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Par Guillermo Alvarado

Je disais dans un article précédent que des vents de changements progressistes soufflent sur l’Amérique Latine et les Caraïbes suite aux victoires successives de Luis Arce en Bolivie, de Pedro Castillo au Perou, de Xiomara Castro au Honduras et de Gabriel Boric au Chili, outre la réélection de Daniel Ortega au Nicaragua.

Il est clair que chacun de ces arrivées au fauteuil présidentiel a une signification particulière, aussi bien par la portée des transformations que les nouveaux présidents envisagent de faire à l’intérieur de leurs pays que par leur poids dans le processus d’intégration régionale, mais il est évident qu’ils sont tous positifs.

Il s’agit d’une tendance qui pourrait se consolider en 2022, où des élections sont prévues au Costa Rica, en Colombie et au Brésil, ces deux dernières d’une grande importance.

Dans le cas de Costa Rica un changement significatif n’est pas prévu car parmi les plus de vingt candidats qui se présenteront le 6 février, e sont les conservateurs ou ceux de centre qui remporteront la victoire.  

Ce n’est pas le cas de la Colombie où le mécontentement provoqué par des années de néolibéralisme pourrait renverser le courant dirigé depuis l’ombre  par l’ancien président Alvaro Uribe.

Pour le premier tour du 29 mai et le second prévu pour le 19 juin, les intentions de vote selon les sondage, signalent l’économiste, ancien combattant et ancien maire de Bogotá, Gustavo Petro. Ce serait la première fois dans l’histoire de ce pays qu’un représentant de la gauche arrive à la présidence.

Alors qu’il ne manque que  quelques mois pour les élections, l’insécurité, les assassinats réitérés de leaders sociaux et la pauvreté laissent à la droite radicale peu de possibilités de garder le pouvoir.

Au Brésil, bien que l’ancien président Luis Inacio Lula da Silva n’ait pas encore confirmé sa candidature à la présidence, il est à la tête de tous les sondages d’intention de vote, surtout s’il défie Jair Bolsonaro.

Lula a promis qu’il annoncera en février ou mars s’il prendra part à la course à la présidence, bien que beaucoup le voient déjà de retour à la tête du Parti des Travailleurs.

Sans aucun doute, ces perspectives troublant, sans aucun doute, le sommeil de beaucoup à Washington où les mécanismes pour empêcher que ces vents nouveaux soufflent sur toute la région sont sûrement d’ores et déjà en marche.

Des temps de bataille approchent dans lesquels chacun doit rester dans sa tranchée pour protéger les acquis réussis et avancer vers de nouveaux objectifs.



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