L'Europe subit les conséquences du caractère extra-territorial du blocus des États-Unis contre Cuba

Editado por Peio Ponce
2014-08-04 14:52:47

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Par María Josefina Arce.

À cause de son caractère extra territorial, le blocus étasunien contre Cuba cause de nombreuses pertes à des entités financières et à des entreprises de pays tiers. ,C'est le cas de la banque française BNP, Paribas qui a enregistré une perte nette de 4 milliards 300 millions d'Euros durant le deuxième trimestre de cette année suite à l'amende qui lui a été infligée par les États-Unis.

La plus grande banque de France et la 4è au monde a été condamnée à payer presque 9 milliards de dollars, après avoir été accusée par Washington d'avoir violé les lois du blocus unilatéral qu'il impose à Cuba depuis plus de 50 ans.

Cette banque a été punie en plus avec la suspension partielle, pendant un an, de ses opérations en dollars, surtout celles liées aux affaires internationales du pétrole et du gaz.

Paribas a dû licencier 13 de ses employés et cadres.

À la mi février, PNB a été contraint de se retirer de notre pays, au milieu d'une enquête menée par les autorités étasuniennes suite à des transactions qui, de leur avis, violent l'interdiction de faire des affaires avec Cuba, l'Iran et le Soudan.

La sanction, la plus élevée imposée à une banque européenne a suscité la condamnation des autorités françaises qui ont qualifié cette mesure de démesurée et d'injuste. Pour leur part, d'autres pays européens se sont demandés pour quoi il faut se soumettre à des législations extra-terroriales de la Maison Blanche.

Ce n'est pas la première fois que le gouvernement de Washington sanctionne des entités bancaires, financières ou commerciales pour avoir fait du commerce ou des transactions avec Cuba, mais cette politique s'est particulièrement intensifiée sous l'administration Obama.

En effet, la Maison Blanche a également châtié des banques comme l'UBS de Suisse et l'Australia & New Zealand Bank pour la même cause.

Chaque année depuis 1992, l'Assemblée Générale de l'ONU se prononce pour la fin de la politique hostile des États-Unis contre le peuple cubain, qui a provoqué des pertes dépassant un billion de dollars et qui affecte notamment des domaines très sensibles comme l'éducation et la santé.

 l'intérieur même du territoire étasunien, la clameur en faveur de la levée du blocus gagne davantage du terrain. Il y a à peine quelques jours, l'ex secrétaire étasunienne d'État Hillary Clinton, la favorite à décrocher la candidature du Parti Démocrate en vue des présidentielles de 2016, a confirmé sa position en faveur d'avancer dans la normalisation des liens avec notre pays.

Au cours d'une interview, Hillary Clinton a signalé que tel qu'elle l'avoue dans son livre Décisions difficiles, qui vient d'être publié cette année, elle pense que cette politique hostile a échoué.

Une chose est certaine. Alors que dans le monde, davantage de voix se lèvent en faveur de la levée du blocus étasunien qui viole le droit international et porte atteinte à la souveraineté de tout un peuple, qui a le droit de choisir le système politique de son grès.



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