Par Roberto Morejón
Cuba a promis un soutien maximal à la CELAC, la Communauté des États latino-américains et caribéens, depuis sa présidence tournante du Groupe des 77 plus la Chine, une possibilité qui donne un nouvel élan à un bloc indispensable pour la région au sud du Rio Grande.
C'est ce qu'a annoncé le président cubain, Miguel Díaz-Canel, lors du septième sommet de la CELAC, qui s'est tenu avec succès à Buenos Aires, après une performance remarquable du chef d'État argentin, Alberto Fernández, qui a été salué par l'orateur antillais.
Comme l'a rappelé le plus universel des Cubains, José Martí, Miguel Díaz-Canel a souligné que la réalisation de l'unité et de l'intégration de Notre Amérique est un devoir partagé.
Le président cubain a exhorté ses homologues latino-américains et caribéens à appliquer la solidarité et la coopération, postulats protégés par Cuba même dans des situations matérielles difficiles comme celle d'aujourd'hui, sous la pression du blocus nord-américain.
Et à ce siège s'ajoute diaboliquement l'inscription de Cuba sur une liste unilatérale des États-Unis de pays qui, de leur point de vue, parrainent le terrorisme, une initiative sans fondement qui a de graves répercussions sur le développement économique de la nation caribéenne, comme l'a souligné le président Díaz-Canel.
Et dans une déclaration séparée, le septième sommet et plusieurs des dirigeants invités se sont prononcés contre cette coercition.
De l'avis de beaucoup, il est admirable que Cuba, même en proie à des pénuries matérielles et subissant les conséquences d'accidents et de catastrophes naturelles, continue à donner l'exemple de la résistance.
C'est également ce qu'ont exprimé les Cubains vivant en Argentine, des dizaines d’hommes d'affaires locaux, des intellectuels et des représentants des mouvements de solidarité dans le pays du Sud, lors de réunions séparées avec le président Díaz-Canel.
Dans le cadre d'un agenda chargé, l'homme d'État antillais a rencontré ces personnes ainsi que des collègues participant au forum de la CELAC.
Il n'y a pas de cœur qui puisse rester immobile face à tant d'expressions de gratitude, d'affection et de respect, a déclaré le chef d'État cubain.
Et ce, en dépit des campagnes malveillantes menées dans la presse hégémonique et par la droite latino-américaine et d'autres latitudes pour isoler la terre de José Martí de son environnement naturel.
La contribution de Cuba à cette région est modeste, parce qu'elle est pauvre, mais elle est tout de même pertinente, comme l'a souligné une Argentine qui l'a remercié pour son soutien à l'alphabétisation de dizaines de milliers d'habitants de cette nation sud-américaine.
Ces grains de sable sont un encouragement dans un monde plein d'incertitudes.
