Gaza, le crime interminable

Editado por Reynaldo Henquen
2024-05-20 07:53:53

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Par Guillermo Alvarado

 

Un drame de grande envergure qui se déroule sous les yeux des puissances occidentales, qui demeurent imperturbables et muettes, dont les États-Unis, menant la liste, et qui ne cesse pas d’appuyer politique et militairement au régime de Tel-Aviv.

D’après le bilan fait par les autorités sanitaires palestiniennes, le conflit a causé la mort de plus de 35 mil personnes et 79 mil blessés. Il faut rappeler que ces données pourraient être beaucoup plus graves, car, à vrai dire, on méconnaît combien de personnes sont encore sous les décombres.

Les attaques au nord de la bande de Gaza ont obligé à des centaines de milliers de palestiniens à se déplacer vers le sud, mais cela n’a changé en rien leur situation, car, à l’heure actuelle, ils sont fort menacés par un massacre dont les ficelles sont tirées par un État qui, comme si de rien n’était, se présente aux pays du monde entier comme le peuple de Dieu.

Le Bureau de coordination de l’aide humanitaire des Nations Unies a dénoncé le nouveau blocus sioniste empêchant l’accès à l’aide humanitaire dans les passages frontaliers. L’organisme a indiqué que ce blocus a causé une sévère augmentation des taux de malnutrition et de maladies.

Dans les circonstances actuelles, le risque de poussées épidémiques est très élevé et il y a deux semaines ont été registrés plus de 415 mil 700 cas de maladies diarrhéiques et quelque 61 mil cas de syndrome de jaunisse aiguë, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.

Tout à fait immuables en face d’une situation si regrettable, Washington, Londres et Paris continuent à tendre leur main à Benyamin Nétanyahou, qui, tout de même, entre déjà dans l’histoire comme responsable d’un de plus grands génocides, inscrit ainsi dans la lignée de Hitler, qui semble être son guide.

Pour sa part, la Ligue Arabe, rassemblée la veille à Bahreïn, a demandé à l’ONU le déploiement d’une force de maintien de la paix dans les territoires palestiniens occupés par Israël, jusqu’à ce qu’État palestinien soit établi.

L’organisme a aussi demandé la réalisation immédiate d’une conférence internationale de paix au Moyen Orient.

Bien sûr, Nétanyahou a déjà exprimé son opposition à l’égard de ces demandes et personne ne doute que, au cas où le sujet arriverait au Conseil de Sécurité, il recevra aussi le veto des États-Unis, qui sont, il faut l’avouer, l’un des coupables de ce sanglant massacre.



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