par Guillermo Alvarado

Des mobilisations massives ont eu lieu ce week-end dans de nombreuses capitales du monde pour condamner le génocide perpétré par Israël contre la population palestinienne dans la bande de Gaza et les récentes agressions contre le Liban qui ont causé plus de 2 000 morts et de grandes destructions.

La ville de Londres a été le théâtre d'une marche massive de plus de 40 000 personnes venues de différentes régions du Royaume-Uni, pour exiger avec des banderoles et des slogans un cessez-le-feu immédiat à Gaza et ne touchez pas le Liban.

La manifestation était menée, entre autres, par l'ancien leader du parti travailliste Jeremy Corbyn, actuellement indépendant, ainsi que par l'ancien premier ministre d'Écosse, Humza Yousaf.

Lors de la manifestation, plusieurs heurts ont eu lieu avec la police britannique et plusieurs personnes ont été arrêtées, selon les informations des autorités locales.

Parallèlement, à Paris, plusieurs militants ont exprimé leur inquiétude face au déclenchement d'une guerre régionale au Moyen-Orient, où les tensions s'accentuent avec l'Iran, le Yémen et l'Irak.

La note contradictoire s'est produite à Berlin, où la police a autorisé une marche en faveur du régime sioniste d'Israël et a réprimé les mobilisations pro-palestiniennes, parmi lesquelles elle a capturé environ 26 personnes.

 Après les États-Unis, l’Allemagne est le deuxième exportateur mondial d’armes vers Tel-Aviv et les livraisons ont augmenté à partir du 7 octobre 2023, lorsque les attaques contre la population civile sans défense de Gaza ont commencé.

Les mobilisations ont également eu lieu à Madrid, Rome, Caracas, Mexique et Santiago du Chili, où des voix se sont élevées pour exiger la fin de la guerre et du génocide contre la Palestine, le retrait immédiat des troupes sionistes des territoires occupés et la fin de l'attaque contre le Liban.

Dans la capitale chilienne, des milliers de personnes ont parcouru une longue partie de l'emblématique avenue de La Alameda et se sont arrêtées devant le palais de La Moneda, siège de la présidence, où elles ont exigé la rupture immédiate des relations commerciales, militaires et diplomatiques avec Israël. .