Par María Josefina Arce

L'Équateur est un pays qui possède une grande richesse d'espèces migratoires. L'actuel gouvernement applique depuis quelques années, une politique en faveur de la protection de l'environnement.

Le cabinet présidé par Rafael Correa mène à bien plusieurs projets qui confirment le leadership de ce pays en matière environnementale.

C'est ainsi que la nouvelle constitution équatorienne, approuvée en 2008, accorde un traitement spécial et préférentiel à l'environnement, en proclamant son droit au respect intégral de son existence, de sa préservation et de la régénération de ses cycles vitaux, de sa structure, de ses fonctions et de son processus d'évolution.

La Constitution établit que l'État appliquera des mesures de prévention et de restriction des activités pouvant conduire à l'extinction des espèces, à la destruction des écosystèmes ou à l'altération permanente des cycles naturels.

Sur ce chemin, l'Équateur s'est muni de 8 Plans d'Action et Stratégies Nationales de Conservation de la vie sauvage, dans le but de garantir la protection et la conservation des espèces migratoires dont les oiseaux, les tortues, les chauve-souris, les papillons et les requins.

Il y a dans ce pays 50 zones déclarées protégées de part la diversité de leur flore et faune. Rappelons que l'Équateur est le pays de la planète ayant la plus grande diversité par kilomètres carrés. Il a aussi une grande biodiversité.

C'est pour cette raison qu'il a été choisi comme siège de la 11è Conférence des Parties sur le Changement Climatique, dans le cadre de la Convention sur la Conservation des Espèces migratoires d'animaux sauvages.

La rencontre, qui réunit des centaines de représentants de plus de 100 pays, cherche à engager la communauté internationale dans la conservation des espèces migratoires et de leurs habitats naturels en danger.

Les participants doivent prendre des décisions importantes, comme l'inclusion de 32 espèces menacées, dont l'ours polaire, le lion africain et plus de 20 espèces de requins.

La ministre équatorienne de l'environnement, Lorena Tapia, considère que celle-ci est une opportunité pour travailler de concert dans le monde, en faveur de la conservation d'espèces migratoires uniques au monde, qui sont actuellement en danger d'extinction.

L'Équateur est sans doute, le théâtre idéal pour adopter des politiques de protection de l'environnement au niveau international, car comme l'a bien souligné le président Rafael Correa son gouvernement est un gouvernement vert, qui n'épargne pas d'efforts pour promouvoir les meilleurs apports en faveur de la préservation de la planète.