L'ONU se fixe un nouveau délai pour éradiquer la pauvreté

Editado por Reynaldo Henquen
2015-09-28 15:47:47

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Après l'échec d'une première initiative, l'Organisation des Nations Unies s'est donnée un nouveau délai de 15 ans pour éliminer la pauvreté et les inégalités dans le monde et essayer d'aboutir à un développement durable. Pour ce faire elle s'est fixée 17 objectifs qui s'étendent aux divers secteurs de la vie économique, sociale et politique sans oublier l'environnement.

Le programme vise à aboutir à une éducation inclusive, équitable, de qualité à promouvoir des opportunités d'apprentissage pour tous, à atteindre une véritable égalité de genres, à assurer la disponibilité d'eau et son utilisation rationnelle et durable, ainsi que l'assainissement pour tous.

Garantir à tous l'accès à une source d'énergie accessible, sûre, soutenable et moderne, une croissance économique inclusif et durable, l'emploi digne,plein et productif, voilà des buts qui doivent être atteints d'ici l'an 2030, tout comme l'industrialisation . Encourager les innovations est aussi un autre but pour les Nations Unies.

Concernant l'environnement, plus de 140 chefs d'état ou de gouvernement présents à cette réunion du principal organisme international, ont proposé de réduire les inégalités pas seulement entre les pays, mais aussi à l'intérieur des pays et d'adopter des mesures pour combattre le changement climatique et ses effets.

Il s'agit sans aucun doute de buts louables, tout comme ceux qui ont été définis il y a 15 ans, mais l'actuel programme présente les mêmes problèmes que son prédécesseur: aucune allusion n'est faite dans ce texte par exemple sur comment appliquer dans la pratique ce plan, quelles seront les sources de financement ou les engagements concrets des  nations  les plus industrialisées.




Comme l'a bien signalé le président de Cuba, Raúl Castro, prenant la parole à l'ONU, le principal obstacle pour éradiquer la pauvreté qui affecte deux milliards 700 millions de personnes actuellement, est la hausse injustifiée des dépenses militaires.

Le chef de l'état cubain s'est prononcé pour la construction d'une autre architecture financière internationale, pour l'élimination du monopole sur les connaissances et les technologies. Bref il a lancé un appel à changer l'ordre économique en vigueur.
"Les pays industrialisés devraient  accepter leur dette historique et exercer le principe des responsabilités communes mais différenciées-a précisé le président cubain.

Dans ces mêmes termes se sont prononcés d'autres chefs d'état, dont celui de la Bolivie, Evo Morales, qui a rendu coupable le capitalisme des maux qui affectent le monde comme la pauvreté, les guerres et les dommages causés à l'environnement.

Le premier ministre de Sainte Lucie,  Kenneth Anthony, a de son coté signalé qu'on ne peut plus permettre que les promesses ne soient pas tenues. Il faisait ainsi allusion au manque d'engagement des pays industrialisés au sujet de l'aide aux pays pauvres.

Malgré les progrès faits par certains pays, surtout en Amérique Latine, les buts du millennaire qui auraient du  être atteints avant  2015, sont restés une illusion pour la grande majorité de l'Humanité.

Une nouvelle opportunité s'ouvre d'ici  2030 certes, mais à moins qu'il y ait un changement de philosophie, ce sera difficile d'atteindre de meilleurs résultats. Notre espèce sera au bord du désespoir ou pire encore, au bord de son extinction. Le leader de la Révolution cubaine, Fidel Castro en  avait tiré la sonnette d'alarme à Rio de Janeiro en  1992 lorsqu'il a souligné: “que ce soit la faim qui disparaisse et pas l'homme.”  FIN

 



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