Le Secrétaire général de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, l'OTAN, Jens Stoltenberg, a exprimé son inquiétude pour les opérations de la force aérienne et de la marine de guerre russe en Syrie, qui ont remporté, en quelques jours seulement, plus de victoires sur le groupe terroriste État Islamique, que celles remportées au cours d'un an par la coalition menée par les États-Unis.

Jens Stoltenberg s'est réuni avec le haut commandement de l'OTAN à Bruxelles pour analyser la situation au Moyen Orient où l'armée syrienne a pu avancer dans des positions stratégiques et où les troupes de Moscou ont détruit 40% de l'infrastructure de l'organisation extrémiste.

Les médias étasuniens et européens ont quant à eux renforcé leur campagne de propagande, dans une tentative échouée pour discréditer la participation de la Russie à ce conflit qui dure de longues années. Leurs analystes et experts tentent en vain de déchiffrer de présumés intérêts géopolitiques de la part du président Poutine.

Les médias occidentaux se gardent de se poser une simple question: Pourquoi quelques peu avions russes et un navire ont pu, en 13 jours, faire ce que la coalition occidentale n'a pas pu faire tout au long de 360 jours?

La question pourrait être posée autremement: Sur qui sont en train de tirer les Étasuniens, les Français et les Arabes qui participent à cette croisade?

Ni Washington, ni Paris, n'ont jamais caché leur véritable intention: renverser le président Bachar Al-Assad, en utilisant pour ce faire, toutes les voies qui s'avereraient nécessaires.

C'est ainsi qu'ils ont entrainé et armé des bandes irrégulières y compris des mercenaires qui se vendent aux mieux offrant.

Tous ses groupes sont les véritables responsables du chaos qui existe en Syrie, qui n'est autre chose qu'une prolongation de ce qui est arrivé en Irak ou en Lybie, qui sont à l'heure actuelle une terre de personne.

Il a fallu que le danger arrive pratiquement aux portes de l'Europe, avec l'arrivée de centaines de milliers de réfugiés et avec la prolifération des groupes extrémistes entraînés pour commettre des attentats dans n'importe quelle ville du Vieux Continent, pour que nombreux se rendent compte de combien ces politiques sont risquées.

À l'heure actuelle, davantage de personnes mettent en question les origines de l'État Islamique et se demandent comment a-t-il fait pour gagner, en relativement peu de temps, un grand pouvoir militaire, technologique et financier.

Elles se demandent aussi pourquoi les pays occidentaux, ayant à la tête les États-Unis ont été incapables de détecter et de couper le flux d'argent qui remplit les coffres de ces terroristes. Que fait par exemple le GAFI, Groupe d'Action Financière Internationale, un puissant appareil d'intelligence qui est capable de trouver toute transaction suspecte, aussi petite soit-elle, de blanchiment d'argent ou de financement du terrorisme?

Dans un prochain commentaire nous analyseront un document élaboré par un centre d'études, sur les voies qu'utilise cette bande terroriste pour obtenir de sommes d'argent énormes devant le regard des puissances occidentales.