Un panorama complexe en Amérique latine en matière d'emploi et d'économie

Editado por Tania Hernández
2015-12-02 15:04:30

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Par Guillermo Alvarado

Depuis 2012 les taux de croissance de la plupart des pays d'Amérique Latine et les Caraïbes accusent une tendance à un comportement négatif ce qui a un impact sévère en matière de création de postes de travail, de réduction des inégalités et de diminution de la pauvreté.

 

La Commission Économique de l'ONU pour l'Amérique Latine et les Caraïbes, la CEPAL et l'Organisation Internationale du Travail, l'OIT, en ont donné leur opinion. Ils augurent un panorama adverse, qui pourrait faire reculer les acquis sociaux atteints durant ces 10 dernières années.

En effet, des aspects comme la génération d'emplois formels très dynamique et la réduction des brèches des revenus des travailleurs, appuyées dans la plupart des cas par des politiques novatrices ont été déterminantes pour l'amélioration des conditions matérielles de millions de foyers dans notre région.

À l'heure actuelle cependant la décélération de l'économie a d'ores et déjà une incidence dans le domaine des emplois. À noter une tendance à la création des postes de travail ayant une productivité très basse et à l'érosion du salaire réel.

Malheureusement, on ne s'attend pas à une amélioration à court terme étant donné que la chute du PIB pour l'ensemble des pays atteindra 0,3%. En 2016 la baisse devrait être encore plus grande, selon les prévisions de la CEPAL.

La cause fondamentale de ce problème est la chute de la demande mondiale des produits d'exportation, surtout des pays sud-américains.

 

Jusqu'au présent la détérioration du marché du travail est inégale parmi les diverses économies de la région. Les dommages les plus graves commencent à être observés au Brésil, au Costa Rica, à Trinité-et-Tobago et en Uruguay.

 

L'Argentine a été le pays qui a le plus fait en matière de réduction du chômage pendant les deux premiers trimestres de 2015, suivie du Mexique, de la Colombie et du Chili.

En termes généraux, le taux de chômage en Amérique Latine et les Caraïbes n'est pas si élevé, 6,5 % de la population active jusqu'au mois de juin, mais les plus affectés sont sans aucun doute les jeunes, notamment ceux qui viennent de recevoir leurs diplômes de l'enseignement supérieur.

“Seul avec des politiques de développement productif claires, la région sera capable de surmonter la situation adverse actuelle, qui entrave son expansion et pourra générer de nouveaux et des meilleurs emplois”, indiquent Alicia Bárcena, la Secrétaire Exécutive de la Cepal et José Manuel Salazar, le directeur du bureau régional de l'OIT.

Il faut un effort supplémentaire en matière d'éducation et de formation du capital humain, il faut mettre l'accent sur d'autres alternatives qui ne soient pas nécessairement les exportations de matières premières.

L'Amérique Latine et les Caraïbes doivent investir davantage de ressources dans l'infrastructure, pas seulement en matière des voies de communication, mais aussi dans le domaine des technologies de pointe, l'informatique, les télécommunications, la santé, elles doivent moderniser des ports et des aéroports pour être à la hauteur d'un monde davantage changeant et exigeant où les connaissances occupent une place importante pour le développement socio-économique des peuples.

 



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