Message du ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla
Les 2 et 3 novembre, l'Assemblée générale des Nations unies examinera une nouvelle fois le projet de résolution demandant la fin du blocus américain contre Cuba.
Le gouvernement américain persiste à ignorer les demandes de la communauté internationale et a renforcé le blocus à un niveau sans précédent.
Cette politique a échoué dans son objectif de subversion de l'ordre constitutionnel à Cuba, mais elle provoque des pénuries injustifiables, des douleurs et des souffrances aux familles cubaines en limitant l'accès à la nourriture, aux médicaments, au carburant et à d'autres produits de première nécessité.
Le blocus cause des dommages réels et importants aux droits de l'homme des Cubains. Rien qu'au cours des 14 premiers mois de l'administration du président Joseph Biden, les dommages causés par le blocus se sont élevés à 6 364 millions de dollars, ce qui entrave notre développement et prive le pays de revenus qui pourraient être utilisés pour le bien-être de notre peuple.
La désignation unilatérale et frauduleuse de Cuba comme État soutenant le terrorisme renforce l'impact dissuasif et intimidant du blocus, qui a un caractère extraterritorial marqué et porte atteinte aux liens légitimes établis par des gouvernements, des entités, des banques et des hommes d'affaires avec notre pays, et nuit également aux Cubains vivant à l'étranger.
Le gouvernement américain accompagne cet outrage d'opérations de désinformation et de déstabilisation contre Cuba. La politique de blocus souffre d'un profond isolement international, génère le discrédit des Etats-Unis et suscite le profond rejet des peuples du monde.
Cuba a le droit de vivre sans blocus.
(Cubaminrex)