Il y a quelques jours, l'Ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU, Mme Nikki Haley, a défendu l'opposition de la Maison-Blanche à ce que d'autres pays comme l'Iran et la Corée du Nord, deviennent membres du club exclusif de pays qui possèdent des arsenaux nucléaires. L'argument qu'avance Washington est étonnant puisqu'il prétend que de telles armes ne doivent être qu'entre les mains de pays qui, comme les États-Unis, feraient partie « des bons »
Il est plus que connu que l'histoire provoque une grave allergie aux gouvernants et aux hauts responsables étasuniens. Mais, quoiqu'il en soit, prétendre maintenant qu'ils font partie des « bons » en ce qui concerne la possession et l'utilisation d'armes d'extermination massive est une distorsion aussi grande que le Grand Canyon du Colorado.
Précisément ces jours-ci, le monde se souvient des bombardements atroces contre les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaky où, un un clin d'œil, le feu nucléaire est descendu du ciel et il a tué des centaines de milliers de personnes.
Le 6 août 1945, un bombardier B-29 a largué sur Hiroshima la bombe atomique baptisée du nom de « Little Boy » (Petit garçon) et trois jours après, une autre bombe connu sous le nom de « Fat Man » (Homme obèse) est tombée sur les habitants de Nagasaky. La première a tué, pendant les premières semaines, 140 mille êtres humains et la seconde, 74 mille.
Aucune des deux villes n'était un objectif militaire dans un empire japonais qui était aux portes de la défaite, raison pour laquelle il s'est agi d'un massacre de grandes proportions totalement in-nécessaire pour l'objectif de mettre fin à la Seconde Guerre Mondiale et il s'est agi en réalité d'une démonstration au monde de ce qu'eux, « les bons » sont à même de faire.
Il n'a pas fallu que beaucoup de temps s'écoule pour avoir une nouvelle preuve de « tant de bonté », cette fois-ci au Vietnam où, à part d'autres atrocités, ils ont largué quelque 20 millions de galons du redoutable agent orange, un produit chimique avec de graves effets sur l'être humain et sur la nature qui, 40 ans après, continue à causer des victimes dans ce pays frère.
Quelque 5 millions de Vietnamiens ont été affectés par cette arme et, encore de nos jours des enfants y naissent avec des malformations sévères tandis que les « bons » de Washington, font la sourde oreille aux réclamations de paiement d'indemnités et de décontaminer complètement tout le territoire affecté.
Sans avoir à aller plus loin dans l'histoire, lors de la récente guerre contre l'Irak, les forces armées des États-Unis ont utilisé des centaines de tonnes de munitions recouvertes d'uranium appauvri, un métal très lourd et toxique qui est en train de provoquer un nombre de cas de cancer sans précédents parmi la population civile et la naissance d'enfants avec des tumeurs et d'autres problèmes de santé.
Dans les villes de Bassorah et de Fallouyah où ces armes illégales ont été utilisées l'on assiste maintenant à l'apparition subite d'un grand nombre de cas de tumeurs malignes, de malformations congénitales, d'avortements, de leucémie chez les enfants et de stérilité.
Il est horrifiant de savoir que des armes nucléaires, chimiques et d'autres ayant un grand pouvoir de destruction sont au pouvoir « des bons », qu'ils stockent non seulement pour faire du chantage au monde, mais qu'ils utilisent aussi quand cela est utile à leurs intérêts sans se soucier le moins du monde de la douleur de la souffrance des autres.
Avec tant de « bonté » autour, pourrez-vous dormir sur vos deux oreilles?