Une semaine décisive a commencé au Venezuela car les élections présidentielles se tiendront le dimanche 20 mai. La majorité des sondages donnent comme favori pour la réélection le président actuel Nicolás Maduro qui est la garantie de la continuité des transformations entreprises par la Révolution Bolivarienne commencée en 1999 grâce au Commandant Hugo Chávez.
Selon un sondage réalisé récemment par la firme internationale Consulting Services, Nicolás Maduro obtiendrait 55,9% des voix suivi des opposants Henry Falcón avec 32,1% et du pasteur évangélique Javier Bertucci, avec 16,2%.
Il y a d'autres instituts de sondage qui donnent des résultats plus serrés mais toujours avec l'actuel président à la tête, à l'exception de Datanalisis qui a publié le seul sondage favorable à Falcón, avec 6 points d'avantage sur Maduro.
Il faut signaler que l'opposition se présente divisée à ces élections car le secteur le plus à droite de la mal nommée Table de l'Unité Démocratique a refusé de participer à la consultation et elle a même appelé des pays qui les appuient et financent à promouvoir l'annulation de la consultation.
Falcón lui-même a échoué dans sa tentative de se présenter comme candidat unique quand Bertucci a refusé de se désister avec l'argument selon lequel il est le seul candidat capable de vaincre le président Nicolás Maduro et que c'était aux autres candidats de se désister.
Il est peu probable que dans les 6 jours qui manquent pour la consultation une union de dernière minute surgisse ou que celle-ci puisse avoir un quelconque impact sur les électeurs dont la plupart ont d'ores et déjà décidé pour qui ils voteront.
Ce qui demeure c'est le danger d'une quelconque action violente, sortie du désespoir de l'extrême-droite, appuyée par des intérêts étrangers afin d'entraver le processus.
Cela sans oublier que les élections se déroulent sous une intense sale guerre tant sur le plan interne qu'externe, dirigée par les États-Unis dans leurs tentatives d'asseoir de nouveau leur main-mise sur le pétrole et sur d'autres richesses naturelles vénézuéliennes.
Rappelons que la semaine dernière, l'on a publié une dénonciation selon laquelle si les États-Unis ne réussissent pas à éviter la victoire de Nicolás Maduro dimanche prochain, ils préparent, sous la bannière de l'OEA, l'Organisation des États Américains et son président révoltant, Luis Almagro, une force militaire à laquelle participeraient certains gouvernements soumis de la région.
Cette semaine sera donc intense au cours de laquelle s'affronteront la volonté du peuple du Venezuela de maintenir la Révolution Bolivarienne et Chaviste et les forces anti-démocratiques et interventionnistes qui croient qu'il est possible de faire retourner le Venezuela à un passé d'exploitation, de misère et de retard d'où il a commencé à sortir cela fait presque deux décennies au prix de grands efforts et sacrifices.