La découverte de l'épave du sous-marin argentin San Juan, à 900 mètres de profondeur dans l'Océan Atlantique, pose de nouvelles interrogations sur une affaire qui a eu, pendant un an, un fort impact sur la société à cause de la froideur avec laquelle les autorités se sont prononcées à ce propos et du soutien insuffisant donné aux proches des membres des marins et des techniciens qui se trouvaient à bord.

La découverte de l'épave du sous-marin argentin San Juan, à 900 mètres de profondeur dans l'Océan Atlantique, pose de nouvelles interrogations sur une affaire qui a eu, pendant un an, un fort impact sur la société à cause de la froideur avec laquelle les autorités se sont prononcées à ce propos et du soutien insuffisant donné aux proches des membres des marins et des techniciens qui se trouvaient à bord.

Alors qu'il manquait quelques heures à peine pour suspendre définitivement la recherche, le sous-marin a été repéré grâce aux appareils de photo et à d'autres technologies modernes installés à bord du navire Seabed, de l'entreprise Ocean Infinity.

Selon les informations, il y a eu une implosion dans le San Juan à cause de la pression très élevée à laquelle il a été soumis, mais les causes à l'origine du naufrage ne sont pas encore claires.

L'une des théories attribue la tragédie à une défaillance de la valve appelée Eco-19, ce qui a provoqué l'entrée d'eau qui a atteint les batteries et provoqué une réaction d'hydrogène qui a tué toutes les personnes laissant le sous-marin sans contrôle.

Les proches des victimes ont toujours reproché au gouvernement du président Muaricio Macri l'envoi de ce sous-marin à cette mission au sud de l'Argentine car il n'avait pas fait l'objet de l'entretien prévu dans son port d'attache,situé à Mar del Plata et qu'en plus sa structure était déjà au bord de sa vie utile.

Malheureusement, ces éléments seront difficilement vérifiés à cause d'un facteur adverse : l'improbabilité de le renflouer à cause de l'état dans lequel est restée sa coque après l'implosion. Son poids, de quelque 2 000 tonnes, augmenté par l'eau contenue à l'intérieur et la profondeur à laquelle il se trouve.

On ne se souvient pas de la réalisation d'une tâche d'une telle envergure dans l'histoire, mais le président de l'Ocean Infinity, Oliver Plunkett, n'a pas non plus complètement écarté la possibilité de la réaliser bien qu'il ait signalé que c'est quelque chose de très complexe et que beaucoup de temps s'est écoulé depuis le naufrage.

En ce qui concerne les responsabilités pour la tragédie, il faudra très bien étudier la documentation sauvée et les plus de 67 mille photos et vidéos de haute résolution faits par le Seabed.

Il y a un fait concret que l'on ne peut pas négliger et c'est qu'un sous-marin a disparu et que les 44 membres de son équipage sont morts et cela ne doit pas, cela ne peut pas rester dans une terre à personne.

Bien que la juge chargée de l'affaire, Marta Yañez, se soit empressée de sortir le président Mauricio Macri de la ligne de responsabilités, il est le coupable, au moins, d'avoir permis la suspension durant 52 jours de la recherche du sous-marin ainsi que du maintien à leurs postes du ministre de la défense Oscar Aguad y du chef de la Marine José Luis Vilán.

Comme l'affirme le journaliste argentin Raúl Kollman, dans le quotidien « Página 12 », le découverte des débris du San Juan n'a pas été due à une volonté politique du gouvernement de Macri mais à l'insistance inlassable des proches des membres de l'équipage.

Des épouses,des mères, des sœurs et des filles des membres de l'équipage ont passé plus de 50 jours sous les intempéries, attachées aux grilles de la Casa Rosada,le palais présidentiel, jusquà obtenir la signature d'un contrat pour le maintien de la recherche et l'on ne doit pas oublier que cela a été un facteur décisif.