L'attitude de Washington et de certains élus étasuniens au sujet des faits de violence qui ont lieu au Venezuela et qui sont perpétrés par des groupes de droite dans le but de subvertir l'ordre constitutionnel dans ce pays sud-américain pour mettre fin à un processus démocratique qui a garanti a la population les droits humains les plus élémentaires, prouve que les États-Unis verraient d'un bon œil un changement de gouvernement dans ce pays.
Les constantes déclarations du Secrétaire étasunien d'État, John Kerry sur le Venezuela démontrent que Washington ne pardonne pas le triomphe de la Révolution bolivarienne, qui aux cotés de la cubaine, est un exemple pour l'Amérique Latine et les Caraïbes.
Le comble de l'intromission dans les affaires internes d'un autre pays: des législateurs étasuniens ont présenté devant les deux chambres du Congrès, des projets de résolution pour sanctionner économiquement des membres du gouvernement bolivarien.
Ce qu'il y a de plus grave c'est que les projets en question offraient une aide de 15 millions de dollars pour ceux qui incitent à la violence et que les États-Unis veulent présenter comme des prétendues organisations de défense de la démocratie et des droits de l'homme. L'aide concerne aussi des journalistes, des manifestants, des activistes. Elle serait aussi destinée à favoriser l'accès sur Internet et a appuyer certains médias.
Il s'agit d'une preuve claire des véritables intentions de Washington et de ces congressistes, à savoir de continuer à fomenter le chaos et le désordre pour favoriser le renversement du gouvernement du président Nicolás Maduro, démocratiquement élu aux urnes.
Bien sûr derrière cette manœuvre très dangereuse se trouvent les fidèles défenseurs des groupes de l'extrême droite de l'immigration cubaine en Floride qui organisent et perpètrent des actions violentes contre le peuple cubain.
Ce sont en effet les tristement célèbres Marco Rubio, Bob Menéndez et Ileana Ros-Lehtinen, les élus qui sont à l'origine de ces projets de résolution. Malgré leurs origines cubaines, ces législateurs promeuvent le blocus génocidaire contre Cuba qui provoque des pertes sensibles à des secteurs comme la santé et l'éducation.
Ces élus ont de très bonnes relations aussi avec le terroriste avoué Luis Posada Carriles, auteur de l'attentat qui en 1976 a détruit en plein vol un avion de ligne cubain entrainant dans la mort les 73 passagers à bord et l'équipage.
Que pouvait on espérer des personnages qui vivent de mensonges. Rubio a fait croire que ses parents se sont exilés aux États-Unis après le triomphe de la Révolution cubaine, alors qu'en réalité ils s'étaient installés aux États-Unis en 1956, sous la dictature de Batista.
De ces personnages, on ne peut qu'espérer des pièges, des mensonges au profit de leurs intérêts sur la réalité au Venezuela, qui a complètement changé pour de millions de Vénézueliens, auxquels, l'arrivée au pouvoir du président défunt Hugo Chávez en 1999 a signifié de nouvelles opportunités, l'accès aux droits humains les plus élémentaires comme l'éducation et la santé.