Une fin de semaine tendue est passée aux frontières terrestres et maritimes du Venezuela sans d'autres incidents que les escarmouches échouées à la frontière avec la Colombie où les troupes affaiblies de Juan Guaidó n'ont pas réussi à satisfaire leurs chefs et à monter de toutes pièces une provocation servant de prétexte à une agression militaire contre la Patrie de Simón Bolívar.
Puisque les images valent plus que mille mots, un abondant témoignage graphique a été recueilli au sujet de l'attitude professionnelle et sérieuse des forces de défense et de sécurité bolivariennes par rapport au vandalisme des fauteurs de troubles qui n'ont même pas hésité à incendier deux camions chargés de la prétendue aide humanitaire que l'on entendait faire entrer par la force au Venezuela.
Il y a eu, oui, des comportements pathétiques autour de cette mascarade, le protagoniste de l'un d'entre eux a été le propre Guaidó qui a constaté sa capacité réduite de convocation.
Samedi matin, il a publié un message exalté sur les réseaux sociaux dans lequel il proclamait l'entrée des camions avec la fameuse aide humanitaire depuis le Brésil, quelque chose qui n'a eu lieu que dans son imagination peut-être un peu réchauffée par la chaleur de Cúcuta.
Le rôle joué par Pablo Casado, chef du Parti Populaire espagnol a ete bien plus triste car il a accusé directement le président Nicolás Maduro au sujet de l'incendie de deux camions à la frontière entre la Colombie et le Venezuela alors que les preuves démontrent que, premièrement, les faits sont survenus du côté de Cúcuta et deuxièmement, les auteurs ont été des jeunes violents.
Mal informé Monsieur Casado ? Ou mal intentionné ?. Peut-être les deux choses à la fois, je crois et je voudrais bien que ses collègues politiques de l'Union Européenne aient un peu plus de décence, de sens commun et d'intelligence.
Les grands médias ont vu aussi un grand fiasco car ils s'étaient rendus sur place pour filmer la chute du gouvernement bolivarien et ils sont rentrés les mains vides ou pleines de mensonges pour les dire à leur auditoire naïf.
Les présidents de la Colombie, Ivan Duque et du Chili, Sebastian Piñera n'ont pas non plus atteint leurs objectifs car ils n'ont pas pu entrer en conquérants en territoire vénézuélien pendant que, selon eux, le chavisme tombait à leurs pieds comme un château de cartes.
Ce danger est passé, mais on ferait preuve d'une grande ingénuité si l'on pensait que la comédie a pris fin. De nouveaux chapitres, sans aucun doute plus dangereux, approchent surtout maintenant qu'il a été démontré que l'homme de paille de Washington, Juan Guaidó, n'est pas la figure qu'il leur faut et ils devront trouver d'autres alternatives.
Citons, par exemple, les menaces proférées par le secrétaire d'état des États-Unis, Mike Pompeo. Il ne faut pas non plus oublier que le Pentagone a profité de l'occasion pour avancer ses pions dans les Caraïbes et en Amérique du Sud où les États-Unis possèdent de nombreuses bases militaires particulièrement en Colombie et que d'autres restent actives au Panama.
Il est bon de constater que le coup d'état « humanitaire » a échoué, que la Force Armée Bolivarienne ne s'est pas fragmentée et qu'elle reste unie et solide aux côtés du gouvernent et des forces populaires et que la patrie de Chávez a résisté une fois de plus à l'assaut de ses ennemis.