Par María Josefina Arce
Les échanges entre des autorités de Cuba et du Vietnam ont été très dynamiques ces derniers mois, ce qui prouve la consolidation des relations qui durent depuis plus de 50 ans et qui se fondent sur le respect et sur une amitié fidèle et désintéressée, comme l'a défini le premier ministre vietnamien, Nguyen Tan Dung.
Un moment marquant de ces liens a été sans doute la visite historique que le leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro a réalisé à la zone sud libérée, en pleine guerre d'agression des États-Unis contre le Vietnam.
Le chef du gouvernement vietnamien vient de terminer une visite à La Havane, précédée par une série de voyages d'autres autorités vietnamiennes en 2013 dont ceux de Le Hong Anh, membre de la haute direction du Parti Communiste, du ministre de la justice, Ha Hung Cuong et d'une délégation de l'Armée de ce pays asiatique.
Le séjour de deux jours dans la capitale cubaine du premier ministre du Vietnam avait pour but de diversifier et d'élargir des liens excellents qui se traduisent, sur le plan politique, par une grande solidarité et par une lutte commune pour construire un monde meilleur pour tous.
Sur le plan économique, le Vietnam est, depuis 1999, le principal fournisseur de riz. La Chambre de commerce de Cuba a fait savoir que les échanges commerciaux entre les deux pays ont augmenté de 50% durant le premier semestre de 2013 par rapport à la même période de l'année précédente.
Avec un commerce bilatéral qui a dépassé ces derniers temps les 500 millions de dollars, le Vietnam est devenu le second partenaire commercial de La Havane dans la région d'Asie et d'Océanie.
Malgré cela, les autorités des deux pays ne sont pas satisfaites et elles considèrent que la coopération économique et commerciale est encore modeste et n'est pas à la hauteur des liens politiques.
C'est pour cela que de nouvelles possibilités sont explorées compte tenu du processus de rénovation au Vietnam et de la mise à jour du modèle économique à Cuba, qui cherchent à élever le bien être de leurs populations.
Le premier ministre vietnamien a confiance dans la consolidation des liens qu'il qualifie d'excellents et qui en sont à leur meilleur moment, devant les grandes potentialités dans les deux pays.
À son avis, Cuba est un marché important, ayant un grand potentiel pour le Vietnam et vice-versa. Tous deux sont respectivement des ponts d'entrée en Amérique Latine et le Sud est asiatique, ce qui leur permet d'élargir leurs relations avec d'autres pays et travailler en faveur d'une société prospère et « durable » c'est à dire une société économe au travail, non dominée par la rationalité économique et plus solidaire.
