Le Sénateur pour l'état de la Floride et ancien pré-candidat du Parti Républicain à la présidence des États-Unis, Marco Antonio Rubio, a une biographie obscure et pleine de faussetés qui l'ont accompagné tout au long de sa carrière politique marquée par la soif de pouvoir à n'importe quel prix.
Pendant longtemps, il a diffusé l'information selon laquelle sa famille aurait quitté Cuba en toute hâte après le triomphe de la Révolution, le 1er janvier 1959 car elle se sentait poursuivie par les nouvelles autorités.
Étant encore un débutant dans les méandres de la sale politique pratiquée à Miami, en particulier parmi les secteurs contre-révolutionnaires les plus violents, il a peut-être pensé que cette argutie lui fraierait un chemin dans ce monde.
Le mensonge s'est vite défait car on a appris rapidement que ses parents, employés du secteur hôtelier, avaient quitté Cuba pour les États-Unis en 1956, en pleine dictature de Batista.
Il n'y a pas la moindre preuve du fait qu'ils aient fait l'objet d'une quelconque persécution, mais s'il y en eu, elle aurait été le fait des sbires de la dictature de Batista, car à cette époque-là les révolutionnaires ayant à leur tête Fidel Castro commençaient l'étape finale de la guerre de libération dans les montages de la Sierra Maestra.
Après un séjour à New York, la famille Rubio s'est installée définitivement à Miami ou elle a été éclaboussée par un grand scandale lorsque dans les années 80, Orlando Cicilia, l'époux d'une des filles, a été arrêté et condamné à 35 ans de prison pour le flagrant délit de trafic de drogue.
Marco Rubio avait alors 18 ans et le plus sûr est qu'il n'était pour rien dans ces faits mais dans les faits qui sont survenus plus tard,oui, lorsque il a décidé d'entrer dans le monde de la politique.
Cicilia, son beau frère, a bénéficié d'une réduction de peine quatre jours seulement après que Marco Rubio a pris possession d'un siège à la Chambre des Représentants de l'État de la Floride et il est sorti de prison sans même avoir purgé la moitié de sa peine.
Certains penseront que cela a été une coïncidence, mais rien que deux ans après, celui qui avait été le chef dans le cartel des drogues, Mario Tabraue, cubain lui-aussi, a été mis en liberté après avoir purgé 15 ans de prison sur les cents auxquels il avait été condamné.
En 2002, quand marco Rubio était le leader de la majorité républicaine à la Chambre basse de la Floride, il a obtenu pour son beau-frère une licence comme agent immobilier faisant fi de son cassier judiciaire.
Quand on pose des questions au sénateur au sujet du passé de Cicilia, et si on lui demande si ce dernier a contribué à ses campagnes, il garde le silence le plus absolu.
Il y a aussi quelque chose dont il parle très peu et c'est de ses liens avec l'Association Nationale du Rifle, qui défend la prolifération des armes à feu malgré les multiples massacres perpétrés aux États-Unis avec ces engins.
Marco Rubio est un des politiques les plus subventionnés par cette organisation avec plus de 3 millions 300 mille dollars.
Ce sont à peine quelques lignes du portrait de celui qui s'obstine à détruire le Venezuela et le Nicaragua et à faire revenir Cuba au statut néo-colonial qu'elle avait avant le triomphe de la Révolution ; un personnage obscur sans scrupules et sans principes, disposé à vendre son âme au mieux offrant pour atteindre ses objectifs.