Par Maria Josefina Arce.
L’Argentine d’Alberto Fernández est différente. La réponse du président face au Covid-19 a été responsable et surtout, elle met en évidence l’engagement de son gouvernement envers les secteurs les plus humbles de la nation sud-américaine.
Alberto Fernández a pris des mesures qui, au milieu de la crise sanitaire que vit le monde, protègent les personnes avec moins de ressources et qui sous le mandat de son prédécesseur Mauricio Macri ont vu leurs conditions de vie s’aggraver.
Macri a laissé un pays endetté, avec un taux élevé de chômage et une augmentation considérable du nombre de pauvres. Selon les statistiques, au terme de son mandat l’on comptabilisait en territoire argentin 5 millions de nouveaux pauvres.
L’Observatoire de la dette sociale de l’Université Catholique de l’Argentine a affirmé, dans une étude de 2019, que presque 60% des enfants et des adolescents vivaient en dessous du seuil de pauvreté.
C’est face à ce panorama que s’est retrouvé le gouvernement présidé par Fernández, qui, maintenant, en plus de sauvegarder la vie des Argentins, cherche à réduire les dégâts à l’économie familiale face aux défis qu’impose le nouveau coronavirus dont la présence prend de plus en plus de force dans les Amériques.
C’est ainsi que ces derniers jours, le cabinet a approuvé deux Décrets de Nécessité et d’Urgence pour établir le gel des prix des loyers aux montants actuels, ainsi que l’interdiction d’expulsions pour non-paiement.
Ces deux dispositions seront en vigueur durant 180 jours et elles précisent que les dettes qui sont actuellement en condition de non-paiement devront être payées par les débiteurs à partir d’octobre sans intérêts.
À cela se joint la prochaine fin de la construction de deux hôpitaux dans le district de La Matanza, à Buenos Aires, un des plus peuplés du pays, et il mettra en marche la construction de 8 centres de santé d’urgence dans les provinces de Buenos Aires, de Chaco, de Córdoba et de Santa Fe pour donner de l’assistance médicale 24 heures sur 24.
Le nouveau gouvernement argentin parie pour la vie de chacun de ses citoyens. Nombreux sont ceux qui se demandent que se serait-il passé avec l’actuelle situation d’urgence sanitaire mondiale si Mauricio Macri s’était maintenu au pouvoir. Il a fait plein de promesses dont Zéro Faim et il a laissé un pays avec plus de pauvres et affamés.