Religion comme politique et vice-versa

Édité par Reynaldo Henquen
2020-07-20 09:57:06

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Par: Guillermo Alvarado

De nombreuses façons le gouvernement des États-Unis, présidé par Donald Trump, cherche à influer des dirigeants d’autres pays, des chefs d’entreprise, des personnalités et les propres habitants des États-Unis, mais il y en a une en particulier qui mérite l’attention en raison de la façon insidieuse dont elle est appliquée, je me réfère à la religion.

Peu de personnes savent que dans la Maison-Blanche il y a deux bureaux liés aux  Églises évangéliques fondamentalistes qui réalisent soit des tâches internes pour manipuler la société, surtout en matière électorale soit des activités propres de la politique extérieure. 

Je me réfère à Capitol Ministries, fondée par Ralph Kim Drollinger, qui donne chaque semaine des cours de formation biblique dans la maison présidentielle, et au Bureau de la Foi et de l’Opportunité de la Maison-Blanche, dirigée par le pasteur  d’origine cubaine Mario Bramnick.

J’ai promis récemment de parler de cet individu qui a réussi à s’attirer les bonnes grâces de Trump mais qui a des liens étroits avec d’autres facteurs de pouvoir dont Israël, ami intime des États-Unis. 

Bramnick est le fondateur et président de la Coalition Latine pour Israël, une organisation à caractère sioniste dont le siège est à Miami depuis où il promeut les intérêts de Tel Aviv, en particulier la reconnaissance de Jérusalem comme capitale unique et indivisible, au détriment des droits de la Palestine.

Il a été un protagoniste actif de la campagne qui a porté Trump à la présidence en 2016 et l’on dit qu’il a arraché au futur président la promesse de transférer l’ambassade des États-Unis vers la dite « Ville Sainte » qui a un statut international accordé par l’ONU.

Bien qu’il n’appartienne pas au Département d’état, il s’est entretenu avec de nombreux gouvernants pour qu’ils suivent l’exemple de Washington.

Parmi eux figurent l’ex-président du Guatemala, Jimmy Morales; Juan Orlando Hernández, du Honduras; et Jair Bolsonaro, du Brésil. Les trois ont promis de transférer leurs ambassades à Jérusalem mais seul le Guatemala l’a fait. Le Honduras et le Brésil ont ouvert des bureaux commerciaux mais ils maintiennent leurs ambassadeurs à Tel Aviv.

Le Bureau de la Foi rassemble diverses Églises mais les chercheurs les séparent en trois groupes, celles qui prêchent la théologie de la prospérité selon lesquelles la richesse est un prix divin : les évangélistes sionistes qui voient Israël comme le peuple élu de Dieu et la Convention Baptiste du Sud. Leur commun dénominateur est le fondamentalisme.

Nous avons plein de choses à dire encore mais nous avons peu d’espace et peu de temps, raison pour laquelle nous vous promettons de revenir sur ce sujet dans un prochain commentaire.

 



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