Au milieu de l’orage

Édité par Reynaldo Henquen
2020-07-21 09:50:12

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Par: Guillermo Alvarado

Alors qu’il manque à peine deux mois et deux semaines pour les élections présidentielles aux États-Unis, l’actuel chef de la Maison-Blanche qui brigue un nouveau mandat, Donald Trump, se trouve au milieu d’un orage qui, loin de s’apaiser, se renforce chaque jour à cause de ses propres actions erratiques.

Ce pays s’approche à pas de géant au chiffre de 4 millions de cas de Covid-19 et il a déjà dépassé les 140 mille décédés, mais le gouvernant et son équipe, ont l’air, semble-t-il, de l’ignorer, mais aussi s’attaquent à ceux qui connaissent vraiment le thème et qui pourraient contribuer à pallier la grave crise sanitaire.  

Tel est le cas du prestigieux épidémiologiste Anthoni Fauci, qui était une personne proche du magnat mais qui est devenu la cible d’attaques cruelles y compris de la part de membres de l’équipe du gouvernement.

 

L’une des dernières attaques a été lancée par l’Assesseur de Commerce de Trump qui a publié un  article dans US Today dans lequel il a dit que son collègue s’est toujours trompé en tout concernant la crise sanitaire.

Avec le pays sur le qui-vive à cause de la gravité de la pandémie qui touche fortement la Floride, un état clé pour les aspirations du président et où doit se tenir la Convention nationale du Parti Républicain le mois prochain, Trump s’obstine à maintenir ouverte l’économie, coûte que coûte.

Pour le chef d’état, comme l’a dit l’ancien secrétaire au travail, Robert Reich, se maintenir au pouvoir est un objectif qui dépasse toute limite, pas seulement du point de vue éthique ou politique. Si pour atteindre ce but, des dizaines de milliers de ses compatriotes doivent mourir c’est quelque chose que ne l’empêche pas de dormir.

Et s’il doit violer les lois, il est aussi disposé à le faire, comme il l’a déjà annoncé quand il a qualifié les prochaines élections de corrompues et de frauduleuses, un pas pour méconnaître un éventuel résultat adverse et refuser de remettre le pouvoir à un successeur.

 

Ce n’est pas par hasard si c’est un homme qui, selon un inventaire fait par le quotidien The Wasgington Post, il a dit 20 mille mensonges durant les 14 derniers mois, c’est-à-dire, 23 par jour, presque une toutes les heures.

La plus condamnée a été celle selon laquelle il a prétendu que dans ce pays tout  est sous contrôle alors qu’en réalité, comme je l’ai déjà une fois, rien n’est sous contrôle.

Plus encore, l’imprévisible président vient s’ouvrir un autre front lorsqu’il a envoyé les forces fédérales réprimer les protestations sociales dans la ville de Portland, dans l’Oregon, ce qui a provoqué le rejet des autorités locales.

La secrétaire à la justice de l’Orégon, Ellen Rosemblum, a porté plainte devant une cour fédérale et le maire  Ted Wheeler, a dit que la tension est en train de monter au maximum à Portland.

L’ouragan s’abat sur Trump et la Maison-Blanche et personne ne doute que les vents seront violents et peut-être définitoires. On verra.



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