Au milieu d’un panorama complexe, la campagne électorale démarre en Bolivie

Édité par Reynaldo Henquen
2020-09-08 10:22:06

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Par: María Josefina Arce

La campagne en vue des élections générales d’octobre prochain en Bolivie a déjà commencé au milieu de constantes violations des droits de l’homme, d’une mauvaise gestion économique, d’une très mauvaise réponse à la pandémie de Covid-19 et d’un nouveau scandale dans lequel sont impliquées les autorités putschistes.

Ce sera une campagne complètement atypique en dix ans, non seulement à cause des restrictions qu’impose la pandémie, mais aussi de la violence politique qui a caractérisé le pays depuis le coup d’état en novembre dernier contre le président constitutionnel Evo Morales.

La persécution contre des fonctionnaires et des sympathisants du MAS, le Mouvement vers le Socialisme, a été un trait distinctif du gouvernement de facto dans ses prétentions de se perpétuer au pouvoir.

La situation est telle qu’elle a été dénoncée par plusieurs organisations internationales. En août dernier, le Bureau du Haut-Commissaire pour les droits de l’Homme a fait connaître un rapport qui énumère les violations dans ce domaine qui vont depuis des assassinats, des tortures, des mauvais traitements jusqu’à des détentions arbitraires.

Le Centre d’Études Légales et Sociales, le Centre Europe-Tiers Monde et l’Association des Droits de l’Homme de la Bolivie, entre autres,  se sont joints à ces dénonciations.

Les manœuvres des putschistes n’ont pas empêché la diffusion de ces actes arbitraires. L’on a mis á nu le fait que les autorités avaient embauché, avec les ressources de l’état, une entreprise étasunienne pour donner une image positive de leur gestion.

Selon les informations, Facebook a éliminé 133 faux sites créés aux États-Unis pour appuyer la présidente illégale Jeanine Áñez.

Mais malgré cela Añez ne réussit pas à changer l’opinion défavorable qu’ont la majorité des Boliviens sur sa gestion. À peine 10%  des Boliviens appuient l’autoproclamée présidente qui se maintient au pouvoir par la force.

Cependant le candidat du MAS, Luis Arce a la préférence de l’électorat selon les sondages.

C’est le panorama de la Bolivie en vue des élections d’octobre auxquelles est en jeu l’avenir de ce pays sud-américain qui vit aujourd’hui une situation difficile du point de vue économique, sanitaire, social et politique.

 



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