Par Guillermo Alvarado
Un message du directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, diffusé par les réseaux sociaux a signalé qu’actuellement on fait un diagnostic de confirmation pour déterminer la stratégie à suivre.
Le ministre guinéen de la Santé, Rémy Lamah a exprimé sa préoccupation et il a souligné qu’il y a au moins quatre morts causés par cette maladie, très contagieuse et avec un taux de létalité très élevé.
La nouvelle arrive dans le pire des moments, car tout le monde est concentré dans la lutte contre le pandémie de Covid-19, qui a déjà touché 109 millions de personnes, dont 2,41 millions ont perdu la vie.
Bien que l’Afrique ne soit pas le continent le plus frappé par le nouveau coronavirus, la Guinée Conakry, avec 12,7 millions d’habitants, a rapporté 15 mille cas et 85 morts, chiffre relativement bas si l’on tient compte des maigres dépenses du gouvernement dans le secteur de la santé publique et du piètre niveau de vie de la population.
Un rebond de l’épidémie d’Ébola causerait des dégâts dans un pays comme celui-ci et la crainte est de savoir si les pays développés seront en mesure de faire une contribution significative à l’heure actuelle pour endiguer cette maladie.
N’oublions pas qu’en 2014, lorsque l’épidémie a été a déclarée et l’OMS a demandé de l’aide pour les trois pays affectés, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, Cuba, petite et victime d’un blocus draconien, a été la première et la seule pendant longtemps à envoyer du personnel de la santé pour répondre à l’urgence.
À cette occasion-.là, 11 mille 300 personnes sont mortes dans la zone de l’Afrique Occidentale, bien que l’OMS reconnaisse que ce chiffre est conservateur car en réalité il pourrait être jusqu’à sept fois plus élevé.
L’Ébola est causé par le virus du même nom, découvert en 1976 au Zaïre, l’actuelle République Démocratique du Congo, il se transmet par contact avec les fluides des animaux ou des personnes infectées et celui –ci provoque de la fièvre, de graves maux de tête et des céphalées, des vomissements, des diarrhées et des hémorragies.
Actuellement il y a deux vaccins expérimentaux dont les résultats n’ont pas été ceux escomptés et il n’existe pas non plus un traitement spécifique pour guérir la maladie, c’est pourquoi le contrôle des contagions reste pour l’instant la meilleure solution.
Espérons que ce soit le cas et qu’on évite de grandes souffrances dans un continent frappé par la pauvreté, l’exploitation et l’oubli d’une bonne partie du monde.