Une politique cruelle adressée à faire capituler les Cubains par la faim, s’est maintenue à travers douze administrations états-uniennes, et celle sortante en janvier dernier l’a renforcée. De là, la nécessité d’aborder le thème au mois de juin.
L’analyse de la portée dévastatrice du blocus états-unien sera incluse dans l’agenda de l’Assemblée Générale de l’ONU comme l’exigent les circonstances.
Des résolutions précédentes approuvées par une majorité écrasante de cet organisme mondial ont exhorté Washington à mettre fin au siège contre la plus grande île des Antilles.
Mais l’enchevêtrement de sanctions et des lois continue intact en dépit de la pandémie que subit la planète.
L’administration de Donald Trump a poussé le harcèlement à des niveaux jamais vus, en ajoutant la mesure atroce d’empêcher l’arrivée de carburants aux ports cubains.
Une autre “contribution ” de Trump, Pompeo, Rubio et de leur claque, pour étrangler les cubains a été celle d’exercer des pressions sur les gouvernements pour qu’ils désistent d’embaucher des médecins cubains, en prétendant que La Havane exploite les professionnels de la santé.
Ce rideau de fumée ne pouvait pas masquer les nuances sombres des statistiques, car entre avril 2019 et mars 2020 l’agression états-unienne a causé des pertes dans l’ordre de cinq mille 570 millions de dollars, un chiffre record pour un an.
Le système bancaire et financier cubain est devenu l’une des cibles principales du blocus et plusieurs entités ont communiqué à la nation caribéenne qu’elles ne pouvaient plus maintenir les accords commerciaux.
Incroyablement une version très sordide a été diffusée par les médias occidentaux et les soi- disant médias indépendants, financés par des organismes et des entités états-uniennes.
Ils prétendent faire croire que l’embargo n’existe pas, car selon ceux-ci, les Cubains l’utilisent pour masquer les inefficacités de leur économie.
À part les manques et les difficultés, le principal obstacle pour le développement de Cuba est le blocus états-unien.
Le siège nuit aux budgets, aux systèmes de santé et d’éducation gratuits et porte des préjudices aux familles.
Cuba fait confiance au soutien de la communauté internationale à la résolution qui sera présentée au mois de juin pour mettre fin au blocus états-unien.
Cet instrument de la politique extérieure des États-Unis soutenant l’infâme mémorandum de Mallory, un document du Département d´État, qui a insisté sur la souffrance économique comme le seul moyen de déstabiliser le gouvernement cubain, doit cesser une fois pour toutes.