Pas plus de blocus
Par : Maria Josefina Arce
Le mois de mai se termine comme il a commencé, avec un mouvement de plus en plus dynamique et fort de solidarité avec Cuba. Le monde se rassemble à nouveau ce week-end pour exiger la levée du blocus nord-américain qui nuit aux familles cubaines.
Dimanche prochain, le monde entier se fera l’écho de l’appel à la cessation des persécutions politiques, financières et commerciales contre la plus grande des Antilles, qui entravent son développement socioéconomique.
Une nouvelle caravane mondiale exigera du président des États-Unis, Joe Biden, qu’il tienne ses promesses électorales sur le sujet Cuba, dont il dit maintenant qu’il ne figure pas parmi les priorités de son administration.
Le nouveau gouvernement a maintenu intactes les plus de 240 mesures contre le peuple de la nation caribéenne, prises sous l’administration de son prédécesseur Donald Trump même en temps de pandémie qui ont rendu difficile l’affrontement du pays au Covid-19.
La convocation de cette troisième caravane a été très bien accueillie aux États-Unis, où participeront des citoyens de différentes villes. La Coalition New York-New Jersey Cuba SI sera présente pour exprimer son rejet du génocide.
Ce mois-vi a été prolifique en actions en faveur du droit des Cubains de choisir leur voie et à construire leur projet de pays. Le monde n’est pas resté les bras croisés et a mis en oeuvre diverses initiatives.
Sur les réseaux sociaux, les messages de soutien à la lutte de Cuba contre le blocus se sont multipliés, blocus qui a causé en près de six décennies des dégâts dépassant 138 milliards 843 millions de dollars.
Le Mouvement antiblocus contre Cuba, connu sous le sigle NEMO, compte déjà sur Facebook plus de 100 MIL adeptes, sans avoir le parrainage de personne, ni dépenser de l’argent, soulignent ses promoteurs.
Ils ont maintenant pour objectif de s’étendre sur le territoire américain, où existe déjà un vaste mouvement de solidarité avec l’archipel cubain.
Depuis La Havane, la Confédération internationale Oxfam a appelé les membres du Congrès des États-Unis à lever le siège économique contre Cuba, qui a un impact sur la vie quotidienne des secteurs les plus vulnérables, sur leurs familles et sur leurs moyens de subsistance.
De nouvelles actions sont en préparation pour le mois à venir, quand sera présenté à l’Assemblée générale des Nations Unies le projet de résolution de Cuba sur la nécessité de mettre fin au blocus nord-américain, qui viole les droits humains les plus élémentaires de tout un peuple.