Par María Josefina Arce
Depuis la fin de l'année dernière, le Chikungunya, un nouveau virus qui a été détecté pour la première fois en Tanzanie, dans les années 50 du siècle dernier est arrivé dans la région de la Caraïbe.
À l'heure actuelle ce virus affecte presque 40 pays d'Asie, d'Afrique, d'Europe et des Amériques.
Jusqu'à présent ce virus appelé aussi fièvre chikungunya est présent dans 16 pays caribéens, où plus de 130 000 cas suspects de la maladie ont été comptabilisés. Cette maladie est transmise par la piqûre des moustiques Aedes aegypti et Aedes albopictus, deux espèces qui transmettent aussi d'autres maladies dont la dengue.
Une fois que les Organisations Mondiale et Panaméricaine de la Santé ont lancé l'alerte sur la maladie, Cuba maintient une surveillance épidémiologique stricte et un contrôle sur les voyageurs en provenance d'autres pays, pour éviter ainsi la propagation de cette maladie dont les symptômes sont similaires à ceux de la dengue.
Le virus est entré dans notre pays par des citoyens cubains liés au commerce illicite, qui ont voyagé récemment et le font fréquemment en Haïti et en République Dominicaine. Les coopérants cubains dans d'autres latitudes sont soumis à une quarantaine stricte avant de rentrer à Cuba.
6 cas ont été dépistés dans notre pays. Ils évoluent favorablement grâce à la réponse rapide et efficace du personnel et des institutions médicales cubaines.
La Plus Grande des Antilles est prête à affronter n'importe quelle urgence épidémiologique, car elle dispose d'un système de santé publique bien accouplé, qui permet depuis la base, par le médecin et l'infirmière de la famille, de dépister de façon immédiate d'éventuels cas.
Notre pays dispose aussi d'installations dotées technologiquement et avec un personnel hautement qualifié comme il est reconnu à niveau international, ce qui permet de donner une réponse rapide en cas de toute maladie supposant une menace pour les Cubains.
Le système national de santé a bien défini la façon d'agir dans chaque cas: qui soigne les possibles malades, où sont envoyés les cas suspects. Il dispose aussi des moyens de diagnostic nécessaires.
Devant toute contingence, Cuba est prête. Elle l'a démontré à plusieurs reprises, comme dans le cas de la grippe A H1N1, qui est devenue une pandémie et à laquelle notre pays n'a pas échappé.
Grâce à son potentiel sanitaire et à l'étroite relation avec la Défense Civile, le système sanitaire cubain a pu contrôler la maladie, éviter sa propagation et minimiser les pertes humaines.
Maintenant face à la fièvre Chikungunya les autorités ont de nouveau activé tous les mécanismes pour éviter sa propagation, pour préserver la population, notamment les secteurs les plus vulnérables comme les enfants, les femmes enceintes et les vieilles personnes.