Auteur Guillermo Alvarado
Le rapport le plus récent de l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, sur la situation globale du Covid-19 a révélé un panorama sur lequel on peut apprécier quelques étincelles de lumière concernant cette pandémie, mais où il existe encore des zones très obscures.
Selon le rapport de cette entité, au cours de la semaine du 6 au 12 septembre, le nombre de cas positifs enregistrés dans le monde a été de 3,9 millions, ce qui signifie une diminution de 13% par rapport à la même période précédente, une donnée encourageante.
C’est la chute la plus importante du nombre de contagions lors des derniers mois, au cours desquels la variante Delta du SARS-CoV-2 s’est disséminée partout dans le monde à une vitesse effrayante qui a atteint 185 pays, avec une capacité de contagion doublant le virus original.
Une étude par régions révèle que dans le continent américain la diminution a été de 17% ; dans le sud de l’Asie de 16 points et en Afrique et le Moyen Orient de 15 points.
En Europe les nouveaux cas se sont réduits de 5% et en Asie Orientale il y a eu une baisse de 8 points de pourcentage.
De toute façon les autorités sanitaires ont alerté sur le fait qu’il est trop tôt pour célébrer, puisque nous sommes encore au milieu d’une période très complexe.
Le directeur de l’OMS Europe, Hans Kluge, a signalé que les modèles de vaccination actuels ne suffiraient pas par eux-mêmes pour endiguer la maladie, dont les variantes la rendent plus difficile à combattre.
Tel qu’on connait, à niveau mondial environ 5 milliard 700 millions de doses ont été déjà administrées, mais la plupart de celles-ci dans une dizaine de pays riches et parmi les pauvres, le processus est tout nouveau et au rythme actuel, il prendra des années avant d’être complété.
L’Afrique constitue un exemple de ceci, une région où à peine 4% des personnes ont reçu le schéma complet de vaccination, tandis qu’en Amérique Centrale, il y a des pays où cet indice ne dépasse pas 1%.
Le système COVAX, dirigé par l’OMS dans le but de distribuer plus équitablement les vaccins, n’a pas eu les résultats escomptés et pour la fin de l’année il estime pouvoir livrer un milliard 400 millions de vaccins, ce qui ne représente qu’un quart de ce qui avait été décidé.
L’un des problèmes principaux est que les transnationales pharmaceutiques telles que Pfizer et Moderna sont plus intéressées à faire des affaires avec les pays riches qu’à donner solution aux problèmes des pauvres.
La pétition d’éliminer les patentes pour permettre la fabrication massive des vaccins est arrivée à l’oreille d’un marchand parce qu’en réalité l’objectif de ces entreprises n’est pas celui de guérir ou de prévenir mais de faire de l’argent.