par  Nicanor León Cotayo

L' Associated Press (AP) a réitéré à Miami que les plus jeunes de l'émigration tendent à voir Cuba avec des yeux différents.

L'agence a déclaré aussi qu'il y a une nouvelle attitude envers cette dernière, entre les partisans du Parti Démocrate de la Floride .

Pour le corroborer, elle a rappelé que son candidat à gouverneur de cet État, Charlie Crist, «centre sa croisade sur un changement de politique envers Cuba ».

La dépêche a ajouté qu'en visitant quelques jours avant « Little Havane » (La Petite Havane) à Miami et en exposant cette idée il a été plus applaudi que hué.

Durant quelque 55 ans, ce lieu a été le refuge, entre autres, de groupes d'extrême droite d'origine cubaine qui se refusaient à tout changement en tout ce qui concerne notre pays.

AP a aussi mentionné l'éventuelle candidate présidentielle démocrate pour 2016, Hillary Clinton, qui comme il a été révélé maintenant, a suggéré de modifier l'attitude envers La Havane.

Cette agence a souligné qu'il s'agit là d'un signal qui démontre jusqu'à quel point « le climat politique bilatéral a changé »

C'était une allusion au fait qu'Hillary Clinton , durant sa campagne de 2008 pour lancer sa candidature, n'a pas encouragé une quelconque variation de comportement.

Mais maintenant elle prétend que le blocus aide les Castro et « porte préjudice à nos objectifs les plus larges vis à vis de la région ».
Des analystes se sont accordés à déclarer à Washington que, pour « la première fois » un des principaux candidats à la présidence des États-Unis suggère de déroger une mesure qui est en vigueur depuis 52 ans.

Au sujet du candidat à gouverneur de la Floride, Charlie Crist, ils ont estimé qu'il devra constater dans la pratique si cette politique est décisive dans cette zone où près de 700 000 Cubains habitent.

Quand il était républicain, Crist a déclaré qu'il irait seulement à Cuba « quand elle serait libre », mais il signale maintenant , qu'il désire le faire pour « apprendre de son peuple » et trouver des possibilités de commerce.

Ses ex collègues, tels que Marco Rubio, l'accusent d'avoir trahi la communauté cubaine, bien qu'il poursuive sa croisade à l'écart des vieux gorilles de Miami.

De récents sondages ont démontré qu'une majorité de cette communauté condamne le « blocus » et se prononce pour que des changements soient introduits dans la politique obsolète et sans soutien que mène Washington envers son pays d'origine.

L'Assemblée Génerale de l'ONU, les pays de l'Amérique Latine et même la Chambre de Commerce des États -Unis , ont réitéré à plusieurs reprises leur opposition à une telle politique.

De nombreux jeunes de la communauté cubaine en Floride expriment leur opposition à ce blocus très polémique que personne, sauf, les États-Unis, n'appuie.