Par : Roberto Morejón

Le périple d'un dirigeant russe de haut niveau  dans des pays d'Amérique Latine et des Caraïbes a permis de réaffirmer les liens de coopération, bien que la presse hégémonique ait passé sous silence cette visite.

Le Vice-Premier Ministre russe Yuri Borisov a accompli un programme chargé au Venezuela, au Nicaragua et à Cuba, où il a rencontré de hauts responsables recevant un accueil chaleureux.

Ce n'est pas surprenant compte tenu des relations bilatérales étroites, d'où la mauvaise foi des médias qui ont  donné une mauvaise image  du voyage.

La première tentative de détourner l'objectif du voyage de Borisov a consisté à l’inscrire dans le scénario explosif de la confrontation des États-Unis et des alliés européens avec la nation eurasienne au sujet de l'Ukraine.

De cette manière, ceux qui déforment la réalité tentent de pulvériser le fait que la Russie a aidé les trois pays en leur fournissant des vaccins, des fournitures et des équipements sanitaires pendant la pandémie causée par le nouveau coronavirus.

Cela a été le cas de Cuba, où l’arrivée des avions russes avec de l’aide pour pallier les effets négatifs du Covid-19, été perçue avec gratitude  et reconnaissance.

L'aide russe, très intégrale  car elle ne concerne pas que la santé, contraste avec les actions opportunistes et dévastatrices du blocus nord-américain, intensifié par Donald Trump en pleine pandémie du Covid19.

Le président nord-américain Joseph Biden n’a pas tenu ses promesses de campagne visant à assouplir le siège et a mené une politique encore plus cruelle  vis-à-vis des  Cubains.

Les mêmes personnes qui soulignent actuellement que, même au milieu du danger que représente pour la Russie l'expansion pernicieuse de l'OTAN vers l'est, un haut dirigeant russe s'est rendu à Caracas, Managua et La Havane pour renforcer la coopération.

Les Cubains sont conscients de ces éventualités, alors que dans certaines rues de leur pays de bus Paz roulent à toute vitesse. Ces autobus sont issus de la coopération entre les techniciens locaux et russes avant la pandémie.

Il est vrai que les véhicules ne suffisent pas à atténuer les problèmes de transport provoqués  par les conséquences du blocus et du Covid-19 sur les caisses de l’Etat cubain, mais ils représentent, avec d'autres projets gouvernementaux, la volonté de faire face aux pénuries.

C’est un bon exemple, auquel on pourrait en ajouter d'autres, comme la modernisation d'une centrale thermoélectrique, pour montrer la coopération efficace entre Cuba et la Russie, sans se laisser entraîner par les échos de la guerre dans le monde actuel.