Par María Josefina Arce.
La lutte contre la pauvreté gagne davantage du terrain en Équateur. Durant les 7 ans de mandat, le gouvernement du président Rafael Correa a abouti à réduire de 12% ce fléau qui frappe des millions de personnes dans le monde.
La CEPAL, la Commission Économique de l'ONU pour l'Amérique Latine, a fait savoir que l'Équateur est devenu l'un des pays les plus équitables de la région en la matière. La Banque Mondiale pour sa part reconnaît que ce pays andin arrive à réduire la pauvreté de sa population à une vitesse plus grande que le reste des pays latino-américains.
Contrairement au néolibéralisme qui appauvrit les peuples, Rafael Correa a parié pour un modèle économique qui cherche à éradiquer ces inégalités et à protéger les couches les plus humbles et vulnérables de la société.
Les acquis sont plus que palpables. Un sur 3 Équatoriens qui étaient pauvres avant l'arrivée au pouvoir de Rafael Correa, ne l'est plus. Les salaires actuels sont les plus élevés de la région andine. Le nombre de personnes inscrites à la Sécurité Sociale a doublé. En janvier 2014, les revenus des familles en moyenne couvrait le panier de la ménagère.
Le pilier central de la lutte contre la pauvreté prend la forme d'un bon connu sous le nom de Bon du Développement Humain, dont bénéficient actuellement quelque 2 millions d'Équatoriens. Cette aide, destinée aux personnes les plus pauvres, pour la plupart des mères jeunes et des personnes âgées, a permis de réduire ce phénomène.
Le gouvernement a également créé des emplois. L'investissement d'importantes sommes en infrastructures telles que des réseaux de transports de tout type, notamment des routes ont généré une demande de force de travail.
Économiste de formation, Rafael Correa s'est fixé pour tâche de protéger et de développer l'industrie nationale, de telle sorte que le taux de chômage est en baisse.
Les autorités équatoriennes ont également accordé la priorité à la dette sociale plutôt qu'à la dette extérieure. Elles ont renégocié avec succès des contrats pétroliers, elles ont rapatrié des capitaux qu'elles ont mis au service de la production nationale.
L'Équateur a les investissements les plus élevés en Amérique Latine. Il destine 15% du PIB à l'heure actuelle à la construction de routes, de centres sanitaires, d' écoles, d' hôpitaux.
Le gouvernement encourage et favorise la formation scientifique et technique des nouvelles générations, en octroyant des milliers de bourses pour les meilleures universités du monde, mesure par laquelle il cherche à garantir l'avenir du pays.
Les avancées faites dans la lutte contre la pauvreté en Équateur par le gouvernement de Rafael Correa sont notables. Il s'est tracé comme but d'éradiquer avant 2017 un phénomène datant de l'étape néo-libérale : la pauvreté extrême.