Par  Roberto Morejón

Au milieu d'une situation économique compliquée, Cuba tente d'accroître la production de denrées alimentaires et de biens, de remédier aux vulnérabilités et d'explorer le potentiel.

Dans ce contexte, des rencontres auxquelles participent le président de la République, Miguel Díaz-Canel, les dirigeants et les principaux acteurs économiques de chaque province, analysent des stratégies, des projets et des expériences en faveur de l'économie et des services.

Les réunions ne sont pas consacrées à l'énumération des pénuries, connues de tous et découlant du renforcement du blocus nord-américain et des prix élevés des aliments et de l'énergie sur le marché international.

En plus, et pour le rappel, Cuba doit faire face aux coûts élevés de la pandémie de Covid-19, aux difficultés accumulées et à des problèmes internes.

Les réunions provinciales susmentionnées sont conscientes de tout cela et se concentrent donc sur des suggestions pour en surmonter les effets.

Il existe des initiatives plausibles, comme à La Havane, où se distinguent une importante entreprise d'agriculture et d'élevage, le parc scientifique et technologique et d'autres centres dont les innovations visent à la substitution des importations.

Mais les résultats sont insuffisants, a déclaré le chef de l'État, car, a-t-il ajouté, il existe des tâches stratégiques bien définies, mais les problèmes n’ont pas encore été résolus.

«Nous devons transformer les exceptions en règles, pour montrer que tout est possible», a déclaré le chef de l'État.

Dans les débats en province, l'impératif de maintenir les liens avec les universités et de renverser les obstacles qui limitent le développement étaient à l'ordre du jour.

Une proposition louable a été faite dans la province occidentale de Pinar del Río, celle de planter davantage, non seulement du tabac, une culture traditionnelle, mais aussi des plantes alimentaires, puisqu'elle dispose de grandes réserves d'eau.

Cette invitation s'inscrit dans le cadre de l'objectif réitéré de dynamiser l'agriculture, qui n'a jusqu'à présent pas obtenu les résultats escomptés après la mise en œuvre de mesures destinées à favoriser son essor.

Dans la province de Matanzas, également située dans l'ouest de notre pays, ils ont également exploré les potentialités, parmi lesquelles la présence de terres fertiles, d'abondantes ressources en eau et de cinq pôles productifs d'État, qui attendent d'être mieux exploités.

Les autorités politiques et gouvernementales, les hommes d'affaires et les autres représentants des entités économiques sont confrontés à des problèmes tels que l'inflation et le manque de ressources financières pour acheter davantage à l'étranger.

Appelés à méditer sur les difficultés et les solutions possibles, les Cubains sont à la recherche de solutions concrètes pour, espérons-le, commencer à voir des résultats à court et moyen terme.

Cuba mise sur la mise à profit de son potentiel.