Par María Josefina Arce.
Une stratégie commune pour la réduction des risques de catastrophes naturelles, de plus en plus fréquentes en raison des phénomènes liés au changement climatique, a été l'un des aspects abordés au Guatemala par l'AEC, Association des États de la Caraïbe, lors de son neuvième sommet au plus haut niveau, qui a été précédé de réunions ministérielles et d'experts.
Les nations de la région sont considérées comme très vulnérables. Les États insulaires sont menacés par des événements tels que les cyclones tropicaux et les inondations dues à de fortes pluies, tandis que pour les États d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, ce risque est également associé aux glissements de terrain.
En outre, les tremblements de terre et les éruptions de volcans actifs font de nombreuses victimes et causent d'importants dégâts matériels.
D'où l'importance d'unir les efforts et de développer des initiatives communes pour minimiser les pertes en vies humaines et en biens matériels.
Cuba, membre de l'Association des États de la Caraïbe, qui a également subi des catastrophes, a développé une stratégie de gestion qui a permis de réduire l'impact dans tous les domaines et qui est reconnue par les organisations internationales.
C'est pourquoi elle a mis son expérience à la disposition de ses frères de la Caraïbe, à travers les différentes initiatives auxquelles elle participe activement, comme l'Accord de coopération régionale en matière de catastrophes naturelles, signé par l'AEC en 1999.
De même, ces dernières années, des spécialistes de la région ont été formés aux outils cubains de gestion de ces situations, avec la participation de la communauté scientifique et le soutien du système des Nations unies.
Le chef d'état-major de la protection civile cubaine, le général de division Ramón Pardo Guerra, a souligné que des corps de secours d'Amérique latine et des Caraïbes ont participé aux cours offerts par notre pays au Centre régional de formation au sauvetage et à la lutte contre les incendies.
Pendant toutes ces années, les autorités cubaines, les scientifiques et les spécialistes ont soutenu des ateliers de recherche, des échanges, des cours de formation et de multiples projets.
Au Guatemala, les délégations de plusieurs nations ont souligné le rôle actif et constructif de Cuba au sein de l'organe de consultation et de coopération. La plus grande des Antilles, ont-elles souligné, participe à des projets de collaboration d'intérêt commun.
La lutte contre les effets du changement climatique et l'engagement à progresser vers le développement durable sont des efforts qui unissent les Caraïbes et qui comptent sur la contribution de Cuba.