par Roberto Morejón
Les Cubains prennent au sérieux l'information diffusée par la télévision locale concernant un projet contrarié d'actions violentes sur le territoire national, basé sur une infiltration.
Selon les médias, un individu est arrivé en jet ski sur la côte nord de l'archipel des Caraïbes, ce qui a déclenché une enquête qui est toujours en cours.
Selon les indications, avant d'être arrêté, l'infiltré a tenté de recruter d'autres personnes pour l'aider à commettre des actes de vandalisme.
Le caractère hautement dangereux des intentions des comploteurs est réaffirmé par le fait que les autorités cubaines ont saisi des pistolets, des chargeurs et des munitions, comme le montre le reportage télévisé.
Selon les premières indications, le complot était lié à au moins deux groupes, l'autoproclamée Nueva Nación Cubana et la Nueva Nación Cubana en Armas, qui ont été identifiées ici comme des organisations terroristes.
Ainsi, les recherches révèlent l'existence de plans promus depuis le territoire américain et impliquant des résidents américains, dans le but de semer la destruction et la mort dans l'île la plus grande des Antilles.
L'annonce de la tentative d'infiltration déjouée fait suite à la récente publication à Cuba d'une liste de terroristes.
Selon le journal officiel, il s'agit de personnes qui ont fait l'objet d'enquêtes criminelles et qui sont recherchées pour leur implication dans la promotion, la planification, l'organisation et le financement d'actes portant atteinte à la sécurité de l'État.
La liste publiée dans l'île des Antilles comprend, entre autres, un individu qui se présente comme un influenceur, mais qui, selon les arguments avancés, agit comme recruteur et financeur de tâches visant à déstabiliser le pays.
Les analystes ont souligné que la publication de la liste dans cette capitale met en évidence le double langage des États-Unis, dont l'administration continue d'inclure Cuba dans un inventaire des pays qui, selon eux, soutiennent le terrorisme.
Cependant, ajoutent les observateurs, elle permet à des individus aux antécédents violents résidant aux États-Unis de s'entraîner militairement dans le cadre de leurs plans de renversement de l'ordre dans la plus grande des Antilles.
Le gouvernement cubain réaffirme qu'il ne soutient pas le terrorisme et que c'est aux États-Unis que sont hébergées les personnes qui ont participé à de nouveaux actes violents dans la nation caribéenne ou qui les encouragent.