Dis-moi qui tu hantes…

Édité par Reynaldo Henquen
2024-05-23 12:09:31

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Par Guillermo Alvarado

Scandaleux a été le qualificatif employé par le président des États-Unis Joe Biden pour faire allusion à l’avis du Procureur de la Cour Pénale Internationale, Karim Khan, qui a demandé un mandat d’arrêt contre le premier ministre sioniste Benyamin Nétanyahou pour des crimes commis contre l’humanité à Palestine.

Le magistrat a souligné que, sous les ordres de Nétanyahou et de son ministre de Défense, Yoav Gallant, l’armée israélienne de Tel Aviv est coupable d’avoir exécuté « homicide volontaire » et « extermination et/ou meurtre » à la bande de Gaza.

En plus, à causes des opérations militaires, des civils sont morts de faim, se trouvant, parmi les victimes, des enfants, des femmes et des personnes âgées. Autrement dit, les aliments ont été utilisés comme arme de guerre tout en se violant des normes et des traités internationaux.

Cependant, le chef de la Maison Blanche a déclaré, sans gêne, que ce qui doit être tenu comme scandaleux n’est pas la conduite de son ami sioniste, mais les accusations qui jugent ses actes.

Voulant dire sans doute le contraire, tournant ses propos beaucoup plus explicites, Biden a déclaré qu’Israël et Hamas ne sont pas comparables. Et cela c’est la pure vérité. L’état sioniste d’Israël est le noyau du problème, il l’a toujours été ; Hamas est la conséquence de tant de haine contre Palestine.

Quoi qu’on puisse dire des méthodes utilisées par cette organisation le 7 octobre 2023, à vrai dire, sans la conduite génocide d’Israël depuis sa création comme État, Hamas n’aurait jamais existé. Donc, Monsieur Biden, par là même elles ne sont pas comparables.

Je le répète encore une fois, ni les chefs de file sionistes à Tel Aviv, ni leurs sponsors à Washington, n’ont la perspicacité nécessaire pour se rendre compte de toute la haine et le mépris qui se dressent contre eux à cause du génocide perpétré à Gaza, du vol éhonté de territoires et d’autres crimes aussi censurables.

À l’instar de son chef, le Secrétaire d’État des États-Unis, Antony Blinken, a eu l’idée de dire que le mandat d’arrêt contre Nétanyahou « pourrait compromettre » les pourparlers cherchant à établir un cessez-le-feu à Gaza.

Lui, il connaît comme personne ces questions, il sait très bien que le gouvernement sioniste ne s’est jamais intéressé à un cessez-le-feu temporaire ou permanent, loin de là, car il ne vise qu’á exterminer le peuple palestinien, sans laisser la moindre trace de sa culture ou de son histoire.

On aurait à craindre toutes les victimes qui ont perdu la vie lors de ce conflit, qu’elles soient des innocents ou des soldats, mais ce principe ne diminue en rien la lourde liste qui pèse sur les coupables, à savoir : 35 mil morts, dont la plupart sont des civils, 70 mil blessés, sans compter ceux qui risquent de mourir de faim et à cause des famines dans les jours à venir. Voilà le bilan d’une haine sioniste, maladive, raciste et xénophobe.

 

 


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