Brésil -Crise environnementale Alerte rouge dans la planète

Édité par Reynaldo Henquen
2024-06-01 08:58:52

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Par Pedro M. Otero Cabañas

Souvent, les prévisions tendent à être trompeuses, mais toujours elles font preuve des événements qui pourraient avoir lieu. C’est le cas des prévisions concernant le changement climatique, un sujet qui rassemble des opinions opposées, mais dont on ne saurait pas nier l’impact qu’il a sur la nature.

À l’heure actuelle, le changement climatique constitue bel et bien le plus grand défi auquel fait face l’humanité. L’augmentation permanente de températures à cause, principalement, de la combustion de combustibles fossiles, provoque des modifications des conditions météorologiques et fait reculer le cycle naturel de reproduction dans les écosystèmes de la Terre. Autrement dit, la planète n’est pas capable de régénérer l’ensemble de facteurs qui causent sa destruction.

Les désastres climatologiques qui se sont passés il y a quelques jours dans l’état brésilien de Rio Grande del Sur sont un nouveau constat de la pénible situation dans laquelle se trouve la planète et dont la société moderne est le coupable.

Les pluies intenses, les inondations et les glissements de terrains y ont provoqué une tragédie apocalyptique pendant deux semaines. À peu près 160 personnes sont mortes, des dizaines de gens ont disparu et des milliers de familles ont dû chercher où se réfugier après avoir perdu leurs maisons et leurs possessions. Cela a causé de gros dégâts.

Le 16 décembre 2022, l’Institut médico-légal Général de l’État a souligné que les zones affectées par la déforestation illégale avaient augmentées d’un 187% dans l’espace de trois ans, et cela pourrait donner lieu à une situation d’urgence climatique grave. Malheureusement, les prévisions se sont réalisées.

Les effets de ces tragédies mettent la population dans un état d’incertitude et de peur. Dans le cas de Rio Grande del Sur, les médias brésiliens ont popularisé le néologisme « anxiété climatique ». Cependant, le terme avait été employé en 2017 pour designer la « peur chronique de subir un cataclysme environnemental à cause du changement climatique ».

Au Brésil, « l’écoanxiété » a été acceptée de manière officielle en tant que mot par l’Académie Brésilienne de Lettres, qui en donne comme définition « état d’inquiétude et angoisse provoqué par le risque de graves conséquences de changement climatique et le sentiment de ne pas pouvoir agir en face des dégâts qui abîment la nature ».

La situation de chaos causée par de tels phénomènes à Rio Grande del Sur a fait que toutes les personnes, quoi qu’elles fassent, se sentent troublées, et qu’elles soient hantées par la dure idée d’un avenir incertain.

La prestigieuse magazine National Geographic a indiqué que l’un des plus grands défis lors de la reconstruction de Rio Grande consiste à ne pas suivre les mêmes modèles développementistes qui ont donné lieu aux conditions précaires et de risque de désastres.

Le modèle de développement économique qui a causé la catastrophe est le véritable facteur de risque, a-t-elle souligné. Des catastrophes antérieures, aussi bien au Brésil qu’ailleurs, ont démontré que le processus de reconstruction est toujours lié au domaine de groupes de pouvoir politique et économique, qui utilisent le « gouvernement d’urgence », « l’état de catastrophe publique », pour augmenter leurs possibilités de gain et de bénéfice.

 

 



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