Par María Josefina Arce

Alors que le Brésil prépare le second tour des élections, le 26 octobre prochain, la Bolivie est entrée dans la phase de compte à rebours pour les élections de ce dimanche. Les sondages augurent une claire victoire de l'actuel président Evo Morales.

Les analystes sont d'avis que les autres candidats ont très peu de chances de l'emporter en raison des résultats positifs de deux mandats consécutifs d'Evo Morales qui lui assureront la réélection à la consultation à laquelle sont appelés plus de 6 millions de Boliviens.

Les acquis de la Bolivie ces derniers années ont été nombreux. En 10 ans, ce pays qui était à la tête des plus pauvres, a réussi à se doter d'une des économies les plus fortes de la région, impulsée depuis 2006 par la nationalisation des hydrocarbures et par l'essor de l'extraction de gaz.

Le pays a eu une croissance de 6,5% en 2013 et il a réduit la pauvreté extrême car il a destiné les recettes importantes des exportations des hydrocarbures à des projets sociaux à l'intention des couches les plus démunies de la population.

Les acquis économiques ont été si importants que même des institutions financières comme le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale et la Banque Mondiale ont dû reconnaître la bonne gestion du président Morales.

Son gouvernement a également transformé en réalité l'accès de tous les citoyens à la santé et à l'éducation et il travaille pour garantir l'eau potable, l'énergie électrique et la sécurité alimentaire.

Evo Morales a également réussi a renforcer le rôle de son pays à l'échelle internationale. La Bolivie est actuellement la présidente pro tempore du Groupe des 77 plus la Chine.

En juin dernier, la Bolivie a accueilli le sommet de ce bloc auquel ont assisté une centaine de délégations qui ont adopté une déclaration pour impulser des réformes globales dont l'éradication de la pauvreté jusqu'en 2030.

Aux Nations Unies elle a promu des résolutions pour déclarer l'accès à l'eau comme un droit de l'Homme et pour la reconnaissance du marché des feuilles de coca comme une tradition de ce pays andin.

Sa participation a été importante à New York à la Première Conférence Mondiale sur les Populations Indiennes au cours de laquelle elle a défendu les droits des peuples autochtones .

À l'échelle internationale, Evo Morales est devenu un leader reconnu et, sur le plan interne, il bénéficie d'une grande acceptation de l'électorat bolivien car il a transformé complètement le panorama social de son pays.

Les Boliviens vivent aujourd'hui dans un pays souverain et indépendant dans lequel ses habitants habitent sans exclusion car le président Morales a œuvré en faveur d'une société plus juste et inclusive.