Les victoires de David sur Goliath

Édité par Reynaldo Henquen
2024-07-16 09:55:29

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Par:Maritza Gutiérrez

Lors de la récente 8e session plénière du Parti communiste de Cuba (PCC), le président cubain Miguel Díaz-Canel a déclaré : "quelque chose d'apparemment simple comme 24 heures dans la vie de cette nation encerclée, menacée, attaquée, est une autre victoire du petit David contre le géant Goliath".

C'est, à mon avis, ce que devrait penser tout Cubain qui travaille jour après jour pour avancer au milieu d'un scénario marqué par une forte inflation, des pénuries d'approvisionnement et d'énergie, qui ont un impact sur la vie quotidienne de la population.

Cependant, nous devons garder à l'esprit que dans la très longue guerre asymétrique menée contre Cuba, qui comprend des attaques terroristes organisées et financées en toute impudence et impunité par le voisin du Nord, l'objectif est de créer la peur, de générer le désespoir et de discréditer les autorités.

Nous lisons souvent des articles écrits par des universitaires et publiés dans des médias étrangers, dans lesquels ils parlent de la crise économique à Cuba. Mais il n'est pas nécessaire d'être un expert ou de lire de prétendues analyses en tout genre pour comprendre ce qui est évident.

Il s'agit d'introduire dans l'esprit du destinataire la croyance que tout est perdu, en cherchant à crédibiliser ce qui est affirmé, en capitalisant sur un certain état d'esprit du citoyen moyen, qui existe bel et bien, compte tenu de la situation économique actuelle.

Selon les experts, ce type d'argumentation et d'analyse présenté par ceux qui cherchent à grossir la situation, à mélanger des termes techniques avec d'autres plus typiques des manières et du langage des gens ordinaires, connu sous le nom d'"effet quidam", et ainsi rendre le récepteur plus disposé à accepter ce qui est proposé.

Il s'agit d'une manipulation émotionnelle qui vise, entre autres, à préparer les conditions pour l'utilisation du biais de confirmation, une tendance qui nous pousse à retenir davantage d'informations qui confirment nos propres croyances ou hypothèses.

Elle cherche ainsi à nous faire croire que nous avons des points de vue communs et que, par conséquent, nous pourrions accepter les solutions supposées qui nous sont proposées.

Ainsi, l'émetteur ne semble pas manipuler l'information mais seulement donner à la "voix populaire" un caractère prétendument "scientifique".

C'est par exemple ce que l'on observe dans les textes ou sur les réseaux qui ne cessent d'amplifier la matrice d'opinion consistant à imputer la crise au modèle économique actuel de Cuba et au gouvernement.

Mais au-delà des insuffisances ou des distorsions dans l'application du modèle, des réalités sont ignorées ou minimisées ; c'est le cas des dommages causés par le renforcement du blocus et l'inscription de Cuba sur la liste fallacieuse des pays supposés soutenir  le terrorisme.

Souvent, cette politique illégale et criminelle contre le pays, qui cherche à intimider, à dissuader les investisseurs potentiels, à saboter les chaînes d'approvisionnement et à criminaliser les opérations commerciales et financières légitimes, est présentée comme un vulgaire prétexte pour masquer les insuffisances.

L'important est de ne pas oublier que l'objectif anti-cubain crée constamment des récits pour pousser le peuple au désespoir ; il s'agit de techniques classiques qui font partie d'une guerre prolongée et asymétrique contre notre révolution.

D'où la validité totale des paroles du président Díaz-Canel lors de la clôture de la 8e session plénière du PCC, lorsqu'il a déclaré que "quelque chose d'apparemment simple comme 24 heures dans la vie de cette nation assiégée, menacée, attaquée, est une nouvelle victoire du petit David contre le géant Goliath".



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