La tenaille anti-vénézuélienne

Édité par Catherin López
2024-08-23 14:11:27

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La tenaille anti-vénézuélienne

Par Roberto Morejón

Les États-Unis, les pays de l'Union européenne et d'Amérique latine, ainsi que les réseaux sociaux tentent de semer les graines de la victoire de la candidate de l'extrémiste María Corina Machado, aux élections vénézuéliennes de juillet dernier.

Dès avant le jour du scrutin, le gouvernement bolivarien a mis en garde contre les plans de l'opposition, avec Machado et Edmundo González dans son ombre, pour disqualifier le Conseil national électoral, afin d'affirmer qu'une victoire de Nicolás Maduro ne serait que le résultat d'une fraude.

Selon cette campagne médiatique internationale et celle des gouvernements conservateurs en substance, seules les prétendues preuves de la Plataforma Unitaria Democrática (Plateforme démocratique unie) seraient valables, sur la base des résultats qui, selon le gouvernement vénézuélien, présentent des irrégularités.

Machado est présentée comme l'héroïne du récit antigouvernemental, celle qui, un jour, prétend être persécutée et qui, le lendemain, monte, sans que personne ne l'arrête, dans un camion pour réchauffer la situation.

Elle est soutenue, entre autres, par le secrétaire d'État adjoint américain, Brian Nichols, qui, sur les médias sociaux, menace ceux qu'il décrit comme responsables de la fraude électorale et de la répression.

Très proche d'elle, l'éternel voyageur Javier Milei, parmi les premiers à reconnaître la candidate de Machado et à parler de dictature à Caracas, comme pour cacher ses projets de libération des répresseurs en Argentine.

Malgré la pression gigantesque exercée sur le Venezuela, le président Maduro estime que le fascisme a échoué et a appelé à une conférence internationale sur le sujet.

Cette tendance autoritaire ne semble pas déconnectée de la réalité, comme en témoignent les saccages des "comanditos", composés de jeunes payés par la droite pour s'attaquer aux infrastructures, arracher des statues et même assassiner une vingtaine de personnes.

Le Gran Polo Patriotico, le Parti socialiste unifié du Venezuela et le gouvernement ne sont pas restés les bras croisés face aux assauts extérieurs et intérieurs, comme l'ont montré les grandes marches de soutien à la démocratie et à l'ordre et de rejet du coup d'État.

Le Venezuela est aujourd'hui engagé dans une lutte implacable contre la haine, le mensonge et la manipulation pour tenter de passer outre la décision du Conseil national électoral sur la victoire de Maduro et garantir aux partisans de Machado l'accès à Miraflores, escortés par Nichols et Milei, dans le pays qui possède les plus grandes réserves pétrolières du monde.

 



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