Seize jours d'activisme contre la violence à l'égard des femmes

Édité par Reynaldo Henquen
2024-11-28 19:17:27

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Par María Josefina Arce

Depuis le 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, la campagne Tous Unis a été lancée pour 16 jours afin de rendre cette question encore plus visible et de revitaliser les engagements en faveur de ce secteur dans chaque nation et au niveau mondial.

C'est en 2008 que cette initiative a été lancée pour la première fois, exhortant les gouvernements, les différents secteurs de la société, les médias et le système des Nations unies à unir leurs forces pour faire face à ce que les experts appellent une pandémie.

Les chiffres publiés par les organisations internationales et régionales témoignent du fait que la violence à l'égard des femmes est un fléau qui, malheureusement, est encore très présent dans le monde.

Selon ONU Femmes, une femme sur trois dans le monde a été victime de violence et pour des milliers de femmes, ce cycle se termine par leur assassinat par une personne de leur entourage. Ce chiffre est resté pratiquement inchangé au cours de la dernière décennie.

L'Amérique latine et les Caraïbes présentent un panorama défavorable, malgré les progrès des lois et des protocoles, car les modèles patriarcaux et violents continuent de prévaloir.

La CEPALC, la Commission économique des Nations unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes, a révélé que 11 féminicides sont enregistrés chaque jour dans la région, un chiffre véritablement alarmant.

Rien que l'année dernière, 3 897 femmes ont été assassinées dans 27 pays de la région.

Le dernier rapport de la CEPALC sur ce fléau, qui s'appuie sur des enquêtes nationales, indique qu'entre 63 % et 76 % des femmes ont subi une forme d'agression dans de divers domaines de leur vie.

Les experts soulignent que la violence a des répercussions sur la santé physique, sexuelle et psychologique des femmes à tous les degrés de leur vie, et qu'elle affecte leur éducation, leur emploi et leurs perspectives d'avenir.

Ce fléau reste un obstacle à l'égalité, au développement et à la paix. Et comme le soulignent les Nations unies, la promesse des objectifs de développement

durable de ne laisser personne de côté ne peut être tenue sans mettre un terme à la violence à l'égard des femmes et des filles.

 



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up