Par : Roberto Morejón
Des milliers d'enfants et de jeunes Cubains ont célébré la Journée internationale des droits de l'homme le 10 décembre, dans un pays où, bien que les difficultés matérielles causées par le blocus américain soient accentuées, des acquis essentiels persistent.
La communauté internationale a célébré la Journée des droits de l'homme, même si, dans de nombreuses régions du monde, les festivités ont contrasté avec les douloureuses réalités de l'accroissement des inégalités et de la pauvreté, des guerres, de la xénophobie et des conséquences des tensions internationales.
À Cuba, la promotion et la protection des prérogatives de tous les citoyens pour tous les peuples, avec leur nature interdépendante et indivisible, ont été ratifiées.
Un exemple de cette protection pour la couverture possible des besoins de base est illustré par le renforcement de son appareil juridique et institutionnel, comme le reconnaît et le stipule la Constitution de la République.
La nation caribéenne a ratifié 44 des 61 instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme et figure parmi les États ayant le plus grand nombre de ratifications.
Bien que la sécurité matérielle du pays soit actuellement en recul en raison du renforcement du blocus et de son inscription sur la liste du terrorisme parrainé par les États-Unis, les piliers essentiels des progrès réalisés dans les domaines de la santé, de l'éducation, la culture, le sport et la participation des citoyens aux affaires publiques.
Aujourd'hui, dans la patrie de José Martí, l'État de droit et le contrôle de la légalité ainsi que les moyens de dénoncer les transgressions de tout fonctionnaire sont renforcés.
Le contrôle des plus vulnérables se fait plus pressant face à l'inflation, à l'impossibilité d'augmenter les pensions et les retraites pour le moment, et aux retards dans la couverture du panier alimentaire de base.
Aujourd'hui, le concept de subvention des personnes plutôt que des produits progresse dans la nation caribéenne, un mécanisme qui, par le biais des travailleurs sociaux, permet d'identifier les personnes en situation précaire dans les quartiers et les communautés.
À Cuba, où la santé sexuelle et reproductive et les droits du travail sont protégés, on se préoccupe d'atteindre tous les quartiers pauvres où une personne handicapée, une mère célibataire avec des enfants et des personnes âgées peuvent être les plus touchées par les pénuries matérielles actuelles.