L'Equateur dans la dernière ligne droite de la campagne électorale

Édité par Reynaldo Henquen
2025-04-08 07:43:46

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Les candidats à la présidence de l'Equateur, Luisa González, de la Révolution citoyenne (RC), et l'actuel président, Daniel Noboa, entrent dans la dernière ligne droite de la campagne en vue du scrutin de dimanche prochain.

De lundi à jeudi 10 avril, les candidats se concentreront sur les événements de la campagne pour faire pencher la balance des votes en leur faveur dans une élection dont les résultats s'annoncent serrés.

Ce dimanche, M. González a dirigé un grand rassemblement dans la ville de Machala, dans la province d'El Oro (sud-ouest), avec des propositions axées sur le développement des travaux publics, la sécurité nationale et la défense des droits des citoyens.

La candidate du RC, qui a également appelé ses partisans à prendre soin de leurs votes face aux tentatives de fraude, a fait de la santé et de l'éducation gratuite et de qualité l'une de ses principales propositions.

Pendant ce temps, Noboa était à Guayaquil, sur la côte, et a réitéré son intention de réformer la constitution pour moderniser l'État et a promis de soutenir les petits agriculteurs.

Ces derniers jours, les deux candidats, en plus de parcourir le pays et de donner des interviews quasi quotidiennes aux médias locaux, ont rencontré des représentants de divers secteurs sociaux, des jeunes, des paysans, des pêcheurs, des entrepreneurs et d'autres, pour présenter leurs propositions.

D'importantes cérémonies de clôture de la campagne sont attendues cette semaine, avant de laisser place au silence électoral vendredi.

Lors du premier tour de scrutin, qui s'est tenu le 9 février avec 16 candidats à la présidence, Noboa et González sont arrivés en deuxième position avec une différence de moins de 17 000 voix, ce qui témoigne de la polarisation sociale et de l'étroitesse de la course.

Plus de 13,7 millions de citoyens sont appelés aux urnes dimanche prochain pour décider de réélire Noboa pour un mandat complet (2025-2029) ou de faire de González la première femme à remporter une élection en Équateur.

Ce processus électoral se déroule dans un contexte de remise en question de l'actuel dirigeant, qui n'a pas demandé de congé pour faire campagne à l'Assemblée nationale, et d'allégations de partialité de la part du Conseil national électoral (CNE) et d'autres institutions.

Ces accusations contre l'autorité électorale se basent sur l'interdiction de l'utilisation des téléphones portables et des photographies des bulletins de vote, qui pourraient influencer le contrôle des votes, ainsi que sur des décisions telles que le changement des circonscriptions à la dernière minute en cas de pluie.

Bien que le CNE ait assuré ce dimanche, lors des élections simulées, qu'il n'y avait aucune possibilité de fraude, l'avocat et analyste Mauro Andino a averti la communauté internationale qu'il n'y avait ni transparence ni sécurité dans les élections à venir.



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