Par María Josefina Arce
Le Mexique considère Cuba comme un partenaire auquel il peut faire confiance dans la région, compte tenu des relations d'amitié existant entre nos deux pays depuis plus de 100 ans, qui ont survécu à tous les obstacles, au temps et même, aux pressions exercées par les États-Unis.
Pour sa part, le président mexicain Enrique Peña Nieto s’est dit favorable au renforcement des liens historiques entre nos deux pays.
Un moment sans doute opportun pour impulser les relations bilatérales a été sa visite dans notre capitale en janvier de l’année dernière pour participer au deuxième Sommet de la Communauté des États Latino-américains et Caribéens (CELAC).
Pendant cette visite Enrique Peña Nieto s’est entretenu avec son homologue cubain Raul Castro, avec lequel il a abordé plusieurs sujets d’intérêt mutuel.
Bien que le Mexique soit le septième partenaire commercial de notre pays à l’échelle internationale et le troisième en Amérique Latine, avec des échanges d’environ 500 millions de dollars, les deux pays sont conscients du fait qu’il y a encore un grand potentiel de développement à exploiter.
C’est pourquoi en mai de l’année dernière une nombreuse délégation de chefs d’entreprises mexicains a réalisé une visite à la Havane pour se renseigner davantage sur la nouvelle loi cubaine d’Investissements Étrangers et sur les possibilités qui s’ouvrent dans la Zone Spéciale de Développement du port du Mariel, dans l’Ouest de notre pays.
Suite à ce voyage à Cuba un bureau Pro Mexique a été ouvert dans notre capitale, ce qui est un pas important facilitant les relations économiques entre nos deux pays.
Par ailleurs, le Mexique est intéressé à avoir une participation active aux affaires du port du Mariel, car cela serait profitable pour l’impulsion de beaucoup de marchés.
Parmi les domaines explorés par les Mexicains figurent l’énergie, le tourisme, les services et l’agroalimentaire. Huit accords bilatéraux ont été signés ces derniers temps et d’autres concernant la complémentarité économique, le sport et les procédures légales comme l’extradition.
En matière de collaboration il y a 21 autres projets bilatéraux qui comprennent les secteurs de l’ingénierie, des mines, de l’agriculture, de la pêche et de la santé, un domaine dans lequel Cuba a de notables avancées, reconnues par le Mexique
Ce sont des preuves de la volonté des deux gouvernements de resserrer non seulement les relations d’amitié mais aussi de renforcer les échanges économiques et dans d’autres domaines en vue du développement de nos deux pays, unis par des liens indissolubles, indestructibles, même dans les situations les plus difficiles.