Par Guillermo Alvarado
Les rues des principales villes équatoriennes sont restées calmes ce dimanche en signe de rejet à une campagne orchestrée par la droite qui avait organisé une marche contre le président Rafael Correa et la Révolution citoyenne qui a transformé ce pays.
Les secteurs les plus puissants du point de vue économique, mécontents de la création de nouveaux impôts sur les héritages et sur la plus-value, ont orchestré cette campagne visant à décourager la population et à discréditer le chef de l’État.
Ils avaient appelé la population à brandir des drapeaux noirs contre Rafael Correa, mais elle a répondu avec le silence, parce que, tel que l’a relevé Vivian Paredes, membre du Front Uni, « les rues sont et seront à la Révolution citoyenne ».
D’innombrables secteurs comparent ces actions de la droite équatorienne avec les actes de violence et les tentatives de déstabilisation organisés au Venezuela contre le président Nicolas Maduro. La possibilité de l’existence d’un schéma commun n'est pas écartée. Les oligarchies des pays voisins ainsi que les secteurs les plus réactionnaires des États-Unis, qui aspirent toujours à ce que l’Amérique Latine demeure son arrière-cour, pourraient y être impliqués.
Nicolas Maduro a signalé qu’une campagne hostile est en train de s’organiser contre son homologue équatorien, une campagne dont le but est de justifier un coup d’état, et conduire même à l’assassinat du président.
Ces actions de l’opposition interviennent justement suite au Sommet de la Communauté des États latino-américains et caribéens, CELAC et l'Union Européenne, lors duquel le président équatorien Rafael Correa a fait montre de son leadership au niveau régional et de la profondeur de sa pensée au sujet de la construction d’un nouveau monde, où dominent la justice sociale, la solidarité et la coopération entre les peuples.
La Révolution citoyenne en Équateur matérialise ces principes, moyennant la mise en œuvre de politiques, qui ont eu des résultats très positifs. En effet, une grande réussite est d’avoir aidé plus d’un million 300 000 personnes à sortir de la pauvreté.
Un autre progrès à faire remarquer : la Mission Manuela Espejo, qui pour la première fois dans l’histoire de ce pays, a permis à des médecins, des génétistes, à des psychologues et à d’autres spécialistes de réaliser une recherche, même dans les coins les plus reculés, pour repérer les personnes handicapées ou souffrant des maladies mentales et leur donner une attention spécialisée.
Aucun gouvernement équatorien n’avait jamais auparavant fait attention à ces secteurs.
Rafael Correa est aussi un défenseur infatigable des ressources naturelles, exploitées à outrance par les transnationales qui se remplissaient les poches au détriment des richesses indispensables au pays pour son développement économique, social et scientifique.
Il s’agit donc des raisons suffisantes pour aiguiser la haine de ceux qui tirent profit de la souffrance et de la pauvreté de la population et qui sont incapables de rejoindre le mouvement national, et régional qui est en marche et ne va pas s’arrêter, bien que quelques égoïstes piquent une crise.