Le sommet de Vienne est crucial pour décider de l'avenir de la Syrie

Édité par Tania Hernández
2015-10-30 14:50:43

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CUn groupe important de pays sont réunis dès aujourd'hui à Vienne, en Autriche, pour analyser la situation en Syrie. Cette réunion est considérée comme cruciale pour définir l'avenir de la Syrie, un pays qui subit un conflit interne depuis 4 ans, aiguisé par les puissances occidentales qui cherchent à renverser le gouvernement légitime du président Bashard Al-Assad.

Une coalition emmenée par les États-Unis et à laquelle participent quelques membres de l'Union Européenne, en particulier la France, a armé, financé et entrainé des groupes irréguliers qu'elle a ensuite baptisée “opposants modérés” contre Damas.

 

La remise d'armes et munitions, des moyens de communication de la plus haute technologie, des véhicules spéciaux pour le transport dans les zones désertiques, est devenu un facteur fondamental pour le développement rapide du groupe terroriste auto-proclammé Etat Islamique, qui en peu de temps a occupé de vastes étendues en Syrie et en Irak.

Bien que Washington ait déclaré la guerre à ce groupe extrémiste, plus d'une année de bombardements se sont avérés inutiles pour les faire reculer ne serait qu'un mètre de terrain, ce qui a semé des doutes sur les véritables cibles des attaques.

Durant cette période de temps, le monde a été témoin de crimes atroces, comme la décapitation d'otages, dont certaines ont été transmises en direct sur Internet, des enlèvements massifs, l'assassinat de chrétiens ou de croyants d'autres religions. Tous ceux s'opposant aux mesures sauvages qui semblent avoir fait reculer l'Humanité aux années les plus obscures du Moyen Âge, sont la cible de l'État Islamique.

 

Une question que de nombreuses personnes se posent est comment, alors que l'Occident, qui a suffisamment de contrôles pour traquer toute transaction financière dans le monde, est incapable de découvrir comment l'État Islamique opère des sommes multimillionnaires à son gré, qui doivent nécessairement passer par une banque , car il est impossible d'opérer ces chiffres en liquide.

Nul n'ignore qu'une partie importante de cet argent provient de la vente illégale de brut qu'ils extraient des zones sous leur contrôle. On n'ignore non plus qu'il s'agit d'opérations qui ne sont pas faites dans n'importe quel coin obscure ou dans un café.

Le panorama a commencé à changer lorsque la force aérienne russe, en coordination avec les autorités syriennes, a commencé à attaquer les terroristes et qu'elle les a obligé à se replier, souvent à la débandade, ce qui paradoxalement a provoqué l'irritation des puissances occidentales.

La précision des armes russes, leur qualité du point de vue technologique et la préparation minutieuse des opérations a provoqué la surprise. Les États-Unis et leurs alliés ont été contraints de revenir à la table des négociations pour essayer de trouver une solution politique du conflit.

Même si la Maison Blanche persiste sur sa rhétorique selon laquelle le départ du président Al-Assad est essentiel pour renverser le terrorisme en Syrie, il ne s'agit que des arguments peu convaincants.

Des représentants de l'Égypte, de l'Iran, de l'Irak et du Liban se joignent à la Russie, à la Chine, aux États-Unis à la France, au Royaume Unis, au Qatar, aux Émirats Arabes Unis, à l'Arabie Saoudite et à la Turquie pour essayer d'assembler un casse-tête, résultant de l'arrogance, l'avarice et le manque de prévision des puissances occidentales.

 



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