Combien de plus doivent faire les membres du PCC ?

Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-24 00:50:04

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L’exemplarité et bien faire les choses, que chacun se demande chaque jour quels sont les meilleurs moyens d’aider Cuba. Sur ces concepts, des réflexions ont eu lieu le premier jour de la deuxième session plénière du Comité central du Parti communiste de Cuba, qui a été dirigée ce samedi, depuis le Palais des Conventions, par son Premier Secrétaire et Président de la République, Miguel Díaz-Canel Bermúdez

Auteur : Yaima Puig Meneses | internet@granma.cu

Auteur : René Tamayo León | internet@granma.cu

Auteur : Alina Perera Robbio | perera@juventudrebelde.cu

23 octobre 2021 17:10:44

Deuxième session plénière du Comité central du parti

Photos Estudios Revolución

Comment transformer le travail en solutions et en résultats concrets, qui auront un impact réel sur le bien-être de Cuba? C’est dans cette inquiétude, précisément dans cette interrogation, qu’il faut approfondir s’il s’agit du travail des membres du PCC. C’est ainsi que le premier secrétaire du Comité central du Parti communiste et Président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermúdez, s’est exprimé ce samedi au Palais des Conventions.

Il faut s’attarder sur ce thème, a réfléchi le chef de l’État dans la première partie de la journée de la deuxième session plénière du Comité central du Parti communiste, parce que «Encore cet effort et cette intensité de travail ne se concrétisent pas en résultats visibles pour notre population, et c’est là que nous devons approfondir».

«Que reste-t-il à faire d’autre; que vais-je faire en tant que membre du Parti, en tant que révolutionnaire, en tant que dirigeant dans le domaine où j’assume des responsabilités; comment vais-je apporter plus et comment je cesserai de regarder les choses avec complaisance, et avec un sens plus critique, de plus d’insatisfaction?» Le chef de l’État posait la question comme un moyen d’agir «d’une manière plus énergique, d’une manière plus efficace pour obtenir une plus grande contribution».

Photo :Estudios Revolución

 C’est un défi qui, entre autres prémisses, dépend, a souligné le président, du travail du Parti, de la transformation «réelle du travail des organisations de base et de toutes les structures de l’organisation à tous les niveaux». Le succès dans ce sens est possible, a-t-il souligné, «parce que nous soulignons le concept d’exemplarité du militantisme, et aussi parce que nous renforçons le concept d’unité avec notre peuple».

Sur la dernière idée, Miguez Diaz-Canel Bermúdez a déclaré que «Nous sommes la majorité qui défend la Révolution, pas comme un militantisme : nous sommes la majorité qui défend la Révolution en tant que peuple, et au sein de ce peuple il y a une avant-garde qui est le militantisme, le militantisme révolutionnaire, le militantisme communiste, C’est cette majorité que nous avons appelée à défendre la Révolution quand on a voulu monter un spectacle avec la prétention qu’en une heure, la Révolution s’effondrerait avec des actes de vandalisme».

Le premier secrétaire du parti communiste a souligné que ce jour-là (le 11 juillet), «La réponse fut celle de révolutionnaires appelés à faire face à ces actes de vandalisme qui n’ont jamais été des manifestations pacifiques, comme ils essaient de le montrer aujourd’hui, et le résultat a été que, à sept heures du soir, le pays avait retrouvé son calme et l’a maintenu au cours de toutes ces semaines et mois».

En ces temps, le président a dénoncé, «Les provocations et les appels de l’extérieur, avec une campagne vulgaire, pleine de haine, à des manifestations, à la création d’incidents, à la recherche d’incidents, n’ont pas cessé : un appel permanent au vandalisme pour provoquer des situations qui portent atteinte à notre ordre constitutionnel».       

Dans le cadre de son intervention dans les premiers moments du deuxième Plenum du Comité central, Miguel Diaz-Canel Bermúdez a mentionné comment, depuis la tenue du 8e Congrès du Parti jusqu’à aujourd’hui, l’on a traité et mis en œuvre toutes les informations issues de l’important événement. Les provinces, a-t-il souligné, ont commencé à travailler immédiatement, et puis la pratique et l’idée ont été complétées. Le travail de traitement, a-t-il souligné, «a donné lieu à un document qui, à mon avis, facilite le travail comme un guide qui est celui des Idées, concepts et directives du Congrès».

Ensuite, comme le Président l’a rappelé, la diffusion des idées issues du grand rendez-vous du Parti, dans un travail qui va du Secrétariat, en passant par les différentes structures de l’organisation, jusqu’à la population elle-même. Les conceptualisations, a réfléchi le président cubain, «ont été faites pour mettre en œuvre les accords du Congrès».

Parmi d’autres concepts cardinaux qui font partie de ce qui s’est intégré à la vie du militantisme et du peuple, Diaz-Canel Bermúdez a fait allusion à des sujets stratégiques comme la manière de « faire de la politique depuis le Parti », quelque chose qui depuis le 8ème Congrès «a été partagé (...) avec les structures de gouvernement, les structures de l’État et tout le système de travail institutionnel dans notre société».

«Sur cette base, a-t-il souligné, nous encourageons également l’interprétation (...) de la démocratie socialiste, avec la participation et le contrôle populaire, ce qui est entériné dans notre Constitution en tant qu’élément du pouvoir populaire».        

Photo Estudios Revolución

C’est dans ce sens que le Président a parlé de l’importance de «défendre le concept du pouvoir populaire, la manière de gouverner, d’exercer le pouvoir du peuple, qui est le fondement du concept de notre souveraineté». Il a souligné que Cuba est passée à «une structure de gouvernement différente de celle que nous avions autrefois, où apparaissent de nouvelles figures, où apparaissent aussi de nouvelles structures, et où disparaissent des structures comme les assemblées provinciales du pouvoir populaire».

On a insisté à ce stade, a-t-il souligné, sur la façon dont le Parti communiste doit se concentrer sur l’assurance politique des principaux processus : idéologiques, économiques, et sociaux. Celle-là, a-t-il souligné, «C’est la tâche qui revient au Parti, pour qu’alors, en fonction de cette assurance politique, le gouvernement gouverne, et l’administration gère; et entre tous, poussons chacun des programmes, chacune des tâches, chacune des projections de la Révolution».

«Nous avons aussi travaillé conceptuellement, a-t-il souligné, sur la manière de perfectionner la façon dont le travail du Parti est lié au travail des organes supérieurs de l’État, (...) pour que ce concept de pouvoir populaire soit réellement renforcé, qui fait de la question de la responsabilité un élément fondamental, ce sur quoi nous insistons également dans ce débat que nous encourageons : nous devons tous rendre des comptes à la population, nous devons tous rendre des comptes aux structures qui représentent cette population».            

Le président cubain s’est référé à la planification stratégique élaborée par le Gouvernement, qui s’exprime par des macro-programmes, dans les axes stratégiques du plan national de développement économique et social. Il  a également parlé de la façon dont chaque axe a des liens avec les lignes directrices du Parti; ce qui « est une manière peut-être plus efficace, plus pratique d’avoir une systématisation dans l’accomplissement » de ces Lignes directrices associées aux éléments que pose le plan national de développement économique et social.

Le Premier Secrétaire a exprimé son mécontentement quant à la manière dont tout ce qui est clair au niveau national quant aux modalités d’exercice du gouvernement doit être transféré avec succès aux niveaux de la province et de la municipalité. Il a également parlé d’un «ensemble de mesures économiques qui ont été encore renforcées», mais qui «n’ont pas encore eu un impact positif sur la satisfaction des motivations, des aspirations de notre population».

Tout ce qui a été vu depuis le 8ème Congrès jusqu’à aujourd’hui, comme l’a dit le premier secrétaire, a conduit au travail axé sur les vulnérabilités, en «comment nous traitons différemment les personnes les plus défavorisées dans notre société, et comment nous traitons différemment cette vulnérabilité pour atténuer les inégalités sociales qui malheureusement, en tant que partie d’un ensemble de mesures qui ont dû être mises en œuvre dans des conditions de période spéciale, en tant que partie intégrante d’un ensemble de mesures que nous avons dû appliquer dans ces conditions de durcissement du blocus, nous avons été marqués par une accentuation des inégalités sociales que la population exprime avec beaucoup d’insatisfaction».               

Le dialogue qui s’est établi à cette époque entre la direction du pays et divers secteurs de la société a également suscité des réflexions de Diaz-Canel Bermúdez, qui a affirmé que ce type de rencontre « est venue pour rester; ce qui se passe, c’est que le dialogue ne peut pas être le seulement des structures supérieures du Parti, ou des structures supérieures du gouvernement : c’est un dialogue qu’il faut, je crois, généraliser dans toute notre société et qu’il faut rendre systématique».

Sur les échanges de vues futurs,  Díaz-Canel n’a pas manqué de mentionner celui  qu’il faudra faire avec «un secteur qu’il faut reconnaître dignement» : nos médecins, ceux qui ont affronté le COVID-19, ceux qui ont, a signalé Diaz-Canel, beaucoup à dire sur la façon de perfectionner notre systhème de Santé «qui a été testé dans des situations aussi imprévues que le COVID-19». Ils ont sauvé le pays, a déclaré le Président,  en serrant les rangs avec nos scientifiques; ils ont rendu possible «la réponse qui a été obtenue d’une île victime d’un blocus qui, par ses propres efforts, par son talent et sans beaucoup de ressources matérielles, a donné une réponse exemplaire».

Le premier secrétaire a parlé de la prouesse de la vaccination -avec nos propres vaccins -; le fait d’endiguer l’épidémie dévastatrice; le travail dans les quartiers comme conquête humaine qui «est venue pour rester» et qui apporte des leçons sur la façon de faire de la politique à la base; l’attention à la population; la résistance elle-même, de l’île et sur la scène internationale. Et il s’est arrêté avec un accent particulier sur «tout un groupe d’actions» déployées depuis le Parti «pour le renforcement de la préparation à la défense de notre peuple».

 «Ici, nous voyons clairement, a-t-il dénoncé, qu’une guerre non conventionnelle nous est imposée dans le but de détruire la Révolution; et notre réponse est la conception de la guerre de tout le peuple; (...) Et nous allons continuer, nous allons approfondir dans la préparation de la défense».

Il est grand temps, a souligné le Président, que les forces armées et le Ministère de l’intérieur unissent leurs efforts à ceux d’autres entités du pays pour accomplir des tâches vitales. Un jour, il faudra raconter l’histoire de la façon dont l’oxygène médical a été distribué, à un moment où Cuba réclamait trois fois ce qui était disponible, alors que l’usine principale était en panne. Le président a qualifié d’héroïque l’effort qui a sorti le pays d’un tel problème.

«Le travail politique idéologique en fonction de la confrontation à la subversion politique idéologique a également été intense, les analyses qui ont été faites pour continuer à renforcer le rôle des organisations de masse, pour retrouver, pour réactualiser leurs fonctions dans les conditions actuelles du pays», a déclaré le Premier Secrétaire, qui a également reconnu l’élan «donné à ce que nous avons défini comme les piliers de la gestion du gouvernement» et que le Parti a également assumé pour son travail : la science et l’innovation, la communication sociale, et l’informatisation de la société.

Du porche et d’autres voix

Photo Estudios Revolución

Le premier point à l’ordre du jour du deuxième Plenum du Comité central a porté sur la mise en œuvre des accords issus du 8e Congrès du Parti communiste de Cuba, défini en tant que rencontre de l’unité et de la continuité, tenu du 16 au 19 avril de cette année.

Roberto Morales Ojeda, membre du Bureau politique et secrétaire à l’organisation et à la politique des cadres, a fait une déclaration sur le développement de l’économie nationale, ainsi que sur la lutte pour la paix et la fermeté idéologique, comme les missions principales de l’Organisation à l’avant-garde dans la conjoncture actuelle.

Après de longs mois de travail ardu, il faut souligner la capacité de résistance de notre peuple, sous la direction sereine et ferme de la direction du pays. Et cela a été le point de départ qui a donné lieu à plusieurs réflexions sur le travail du Parti dans les territoires, sur la défense du travail politique à la base, sur l’échange permanent avec les jeunes, et sur l’optimisation de chaque enseignement du travail dans les quartiers.

À propos de l’inclusion et de l’agrégation, Yuniasky Crespo Vaquero, membre du Bureau provincial du Parti de La Havane, a souligné la valeur des modes de communication pour le travail politique; et cela, a-t-il dit, doit être entrepris par les médias traditionnels, à partir des réseaux virtuels, et aussi dans les échanges face à face. «S’il y a plus de vie intérieure, a-t-il souligné en référence au parti communiste et à son pouvoir de rayonner, il y aura plus de vie extérieure».

«Nous vivons toujours à l’heure du 8e congrès du PCC; on a travaillé sans relâche. Il y a une articulation de tout ce qui a été proposé au Congrès, comme ce qui a été apporté au peuple et le peuple vit, il y a un grand exercice populaire dirigé par le Parti », a déclaré la vice-présidente ministre, Inés Maria Chapman Waugh.

Ces temps de pandémie ont mis en évidence les nombreuses potentialités et réserves de résistance et de création de Cuba. Cet état d’esprit a été commun dans toutes les interventions, d’où est venue l’inquiétude militante, à laquelle le Président Diaz-Canel a fait référence, et qu’à un certain moment la directrice du journal Granma, Yailin Orta Rivera, a partagée avec les participants : «Que reste-t-il à faire aux militants?» a déclaré la journaliste en faisant clairement allusion à la manière dont tout ce qui a été conçu a le défi de pénétrer au plus profond du peuple, et de se traduire en avantages concrets.

«Ce qui a été présenté au Plenum est le début, a souligné Morales Ojeda, en demandant comment nous obtenons une plus grande efficacité dans les idées, concepts et directives du Parti». Et à cette idée, il en a ajouté d’autres : il dépendra de nos propres efforts de chercher des solutions aux problèmes qui nous limitent ; il faudra bannir le formalisme dans les analyses du Parti ; l’exemplarité et le bien-être sont les meilleures façons de travailler depuis le militantisme ; Et il est difficile que quelqu’un, ou une quelconque machine froide des guerres binaires, l’emporte sur nos « émotions », sur nos « sentiments ».



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